Umm Waraqa
Naissance | |
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Décès | Médine, Califat islamique |
Nom dans la langue maternelle |
أم ورقة بنت عبد الله بن الحارثا بن نوفل الأنصارية |
Surnom |
La Martyre (el-Chahida) |
Activité | |
Famille |
Banou-Nadjdjar |
Père |
Abd-Allah ibn el-Harith |
Religion |
Islam (à partir de 622) |
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Conflit |
Bataille de Badr (?) |
Maître |
Oumm Waraka (en arabe : أم ورقة, Umm Waraqa )[n 1], dite « la Martyre », est une ansâr morte martyre en à Médine. La tradition musulmane fait d'elle la première imame de l'islam, racontant qu'à partir de 624, elle est chargée par Mahomet de la direction de la prière de son dâr, terme signifiant « lieu » et dont l'extension sémantique suscite la polémique.
Au IXe siècle, l'historien Ibn Saad écrit sa première biographie d'après les traditions primitives (hadîths) à son sujet, qu'Ibn Hanbal et Abou Dawoud recueillent aussi. L'historicité d'Oumm Waraka et la portée de son imamat ont été scrutées : aucune réponse définitive n'a été donnée par la recherche universitaire occidentale contemporaine, mais les hadîths la concernant font l'objet d'un examen critique par les érudits musulmans dès le Moyen Âge, qui jugent leur véracité faible (da'if). Cependant, trois des quatre écoles juridiques de l'islam (hanéfite, chaféite et hanbalite) les estiment assez bons (hassan) voire authentiques (sahih) pour autoriser les femmes à être imames, sous certaines conditions. Une minorité des érudits, notamment de tendance soufie, ont permis l'imamat féminin sans opposer de restrictions particulières.
Au fil des siècles, la figure d'Oumm Waraka est minimisée, certaines biographies ne mentionnant pas son imamat. Depuis les années 2000, Oumm Waraka est remise en avant par l'islam libéral, qui fait directement référence à elle pour soutenir l'imamat des femmes et la mixité des salles de prière dans les mosquées.
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