Paul III | ||||||||
Portrait de Paul III peint par Titien. 1543. Musée Capodimonte de Naples. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Alexandre Farnèse | |||||||
Naissance | Canino, États pontificaux |
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Père | Pier Luigi Farnese Seniore (d) | |||||||
Mère | Giovanna Caetani (d) | |||||||
Décès | (à 81 ans) Rome, États pontificaux |
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Pape de l'Église catholique | ||||||||
Élection au pontificat | (66 ans) | |||||||
Intronisation | ||||||||
Fin du pontificat | (15 ans et 28 jours) |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape Alexandre VI | |||||||
Titre cardinalice | Cardinal-évêque d'Ostie | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le pape Alexandre VI |
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Doyen du Collège des cardinaux | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Alexandre Farnèse (Alessandro Farnese en italien), né le à Canino, devient le 220e pape de l’Église catholique le sous le nom de Paul III (en latin Paulus III, en italien Paolo III) et règne jusqu'à sa mort, le à Rome.
Il accède au trône papal à une époque qui suit le sac de Rome (1527), avec de nombreuses incertitudes au sein de l'Église catholique après la Réforme protestante. Il initie la Contre-Réforme avec le concile de Trente qu'il convoque en 1545. Son pontificat connaît les premières guerres de religion avec les campagnes militaires de l'empereur Charles Quint contre les protestants en Allemagne. Il reconnaît de nouveaux ordres et sociétés religieux catholiques tels que la Compagnie de Jésus, les Clercs réguliers de Saint-Paul ou Barnabites et la Congrégation de l'Oratoire de saint Philippe Néri. Ses efforts sont détournés par le népotisme visant à faire progresser le pouvoir et la fortune de sa famille, y compris de son fils illégitime Pierre-Louis Farnèse. Il est parfois surnommé le « renard Farnèse »[1].
Il réorganise l'Inquisition, mettant en place l'Inquisition romaine et autorisant la création de l'Inquisition portugaise.
On lui doit également la Veritas ipsa, la condamnation officielle par l'Église catholique de l'esclavage des Indiens « ou de tout autre peuple qui viendrait à être découvert » en 1537.
Paul III est un mécène important d'artistes dont Michel-Ange ; Nicolas Copernic lui dédie son traité héliocentrique.