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Nom de naissance |
Paul Claude Marie Touvier |
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Policier, militaire |
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Archives départementales des Yvelines (1603W, 7,48 mètre linéaires, -)[1] |
Paul Touvier, né le à Saint-Vincent-sur-Jabron (Basses-Alpes) et mort le à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), est un ancien fonctionnaire antisémite et collaborationniste du régime de Vichy. Il est condamné à mort en 1946 et en 1947 pour un des nombreux crimes commis en tant que chef de la Milice lyonnaise durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, dont l'exécution de sept Juifs au cimetière de Rillieux.
Fugitif, il est gracié en 1971 par le président Georges Pompidou, mais des plaintes pour crimes contre l'humanité imprescriptibles étant déposées contre lui dès 1973, il repart en cavale dans des réseaux catholiques, décrits dans l'ouvrage Paul Touvier et l'Église, dirigé par l'historien René Rémond. Il est finalement arrêté en 1989, jugé et condamné en 1994 à la réclusion criminelle à perpétuité. Il est le premier jugé[2],[3] de nationalité française condamné pour crimes contre l'humanité.