Philippe Ier de Flandre | |
Philippe Ier de Flandre, statue du XIXe siècle, façade de la basilique du Saint-Sang de Bruges. | |
Titre | |
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comte de Flandre | |
1157/68 – | |
Prédécesseur | Thierry d'Alsace |
Successeur | Marguerite d'Alsace |
comte de Vermandois et de Valois | |
– (24 ans) |
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Prédécesseur | Raoul II de Vermandois |
Successeur | rattaché au domaine royal |
Biographie | |
Dynastie | Maison d'Alsace |
Nom de naissance | Philippe d'Alsace |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Lieu de décès | Saint-Jean-d'Acre |
Père | Thierry d'Alsace |
Mère | Sibylle d'Anjou |
Conjoint | 1. Élisabeth de Vermandois 2. Mathilde de Portugal |
Enfants | Thierry de Flandre (en) |
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comtes de Flandre | |
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Philippe Ier de Flandre, dit Philippe d'Alsace[1], (en néerl. : Filips van de Elzas) né en 1143, et mort à Saint-Jean d'Acre (Royaume de Jérusalem) le , est un aristocrate et noble flamand. Il est à la fois vassal du roi des Francs Louis VII le Jeune pour la partie de son comté située en Flandre royale et vassal de l'empereur Frédéric Ier de Hohenstaufen pour le pays de Waes (au nord de Gand) et celui des Quatre-Métiers (situés en Flandre impériale) qu'il récupère par héritage.
Fils du comte de Flandre Thierry d'Alsace et de Sibylle d'Anjou (†1165), il est comte de Flandre de 1157 à 1191 et comte de Vermandois par mariage de 1167 à 1185, puis à titre viager de 1186 à 1191.
Son règne débute en tant que comte associé dès 1157, particulièrement durant les croisades de son père. Il met fin aux actes de piraterie sur les côtes flamandes en battant le comte Florent III de Hollande (1163).