Pierre-Amand Landry

Pierre-Amand Landry
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Pierre-Amand Landry en 1884 (source : Bibliothèque et Archives Canada).
Naissance
Memramcook (Nouveau-Brunswick)
Décès (à 70 ans)
Dorchester (Nouveau-Brunswick)
Nationalité Drapeau du Canada Canada
Profession
Autres activités
Formation
Distinctions

Pierre-Amand Landry (né le à Memramcook au Nouveau-Brunswick (Canada) et mort le à Dorchester au Nouveau-Brunswick) a été enseignant, avocat, juge et homme politique canadien. Il est une figure majeure de la renaissance acadienne.

Diplômé du collège Saint-Joseph, habile à la fois en français et en anglais, il est également un très bon orateur. Il est député provincial indépendant de Westmorland entre 1870 et 1874 puis siège sous la bannière conservatrice de 1878 à 1883. Il est ensuite député fédéral de Kent, aussi comme conservateur. Il soutient le bilinguisme, le pacifisme et l'égalité des peuples.

Suivant les traces de son père, qui est le premier député acadien de la province, il devient le premier avocat acadien ainsi que le premier membre d'un conseil des ministres puis le premier juge et finalement le seul à être fait chevalier. Sa carrière politique commence durant la Question des écoles du Nouveau-Brunswick, une période de tensions ethniques et religieuses. Son implication dans certains procès, notamment celui pour meurtre durant l'affaire Louis Mailloux, sa carrière politique fructueuse et surtout sa grande influence sur le gouvernement de Daniel Lionel Hanington contribuent parfois à la montée d'un sentiment anti-acadien chez la majorité anglo-protestante. Il en ressort toutefois avec la réputation d'un défenseur de la cause acadienne tout en gagnant le respect pour son intégrité, à la fois chez les anglo-protestants et les catholiques irlandais et acadiens. Pierre-Amand Landry préside les trois premières Conventions nationales acadiennes et s'implique dans la nomination d'un premier évêque de son origine.

Malgré ses premières pour un Acadien, Pierre-Amand Landry a tour à tour refusé un poste de sénateur, de Premier ministre du Nouveau-Brunswick et de lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick. Sa santé fragile puis son cancer, la dépression de son épouse Annie ainsi que sa crainte que la renaissance acadienne soit trop rapide aux yeux de la majorité anglo-protestante ont influencé ses décisions.