Pierre-Louis Prieur

Prieur de la Marne
Illustration.
Pierre Louis Prieur de la Marne.
Fonctions
Membre du Comité de salut public

(1 an et 21 jours)
Groupe politique Montagne
Membre du Comité de salut public

(3 mois et 28 jours)
Groupe politique Montagne
Président de la Convention nationale

(15 jours)
Groupe politique Montagne
Prédécesseur Jean-Jacques-Régis de Cambacérès
Successeur Louis Legendre
Député de la Marne

(3 ans, 1 mois et 23 jours)
Groupe politique Montagne
Député du bailliage de Châlons-en-Champagne

(2 ans, 6 mois et 6 jours)
Groupe politique Tiers état
Biographie
Nom de naissance Pierre-Louis Prieur
Date de naissance
Lieu de naissance Sommesous (Royaume de France)
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Bruxelles (Royaume des Pays-Bas)
Nationalité Français
Profession Avocat

Signature de Prieur de la Marne

Pierre-Louis Prieur, dit Prieur de la Marne, né le à Sommesous (Marne) et mort le rue de Namur, à Bruxelles[1], était un avocat et un homme politique français. Membre de l'Assemblée constituante de 1789, puis député de la Marne à la Convention nationale, il fut l'un de ses principaux représentants en mission et membre du Comité de salut public. Il était surnommé « Crieur de la Marne » à cause de son éloquence[2],[3]. De même, à l'Assemblée constituante, on disait d'une personne qu'elle était « probe comme Prieur » pour signifier qu'elle était désintéressée[4].

  1. Gustave Laurent, éd., Notes et souvenirs inédits de Prieur de la Marne, Paris et Nancy, Berger-Levrault, , p. 2, 3, 27
  2. Notes et souvenirs inédits de Prieur de la Marne, publiés avec une introduction et des notes de Gustave Laurent, Berger-Levrault, 1912, 168 pages, p. 31, et Marcel Thomas, Christiane & Roland Choiselle, La grande Champagne: dictionnaire de ses femmes et hommes célèbres depuis le début du XIXe siècle, précédé d'une étude sur son « Apport dans l'évolution des idées sociales », Éditions Matot-Braine, 1980, 507 pages, p. 357. Bernard Gainot, Dictionnaire des membres du Comité de salut public: dictionnaire analytique biographique et comparé des 62 membres du Comité de salut public, Tallandier, 1990, 163 pages, p. 142, fournit la même raison: « Thibaudeau le nomme dans ses « Mémoires », « Crieur de la Marne », hommage ironique à son éloquence, reconnue par d'autres conventionnels ».
  3. Pour Denise Béatrix Centore-Bineau, Saint-Just, 1767-1794, Payot, 1936, 292 pages, p. 119, « ses adversaires politiques l'appelaient aussi Crieur de la Marne, à cause de sa grande voix d'airain ».
  4. Bernard Gainot, Dictionnaire des membres du Comité de salut public: dictionnaire analytique biographique et comparé des 62 membres du Comité de salut public, 1990, p. 142.