Pierre Bonny

Pierre Bonny
Photographie d'identité judiciaire de Pierre Bonny, octobre 1944.
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Policier (à partir de ), militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
Condamnation
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Dans un couloir du Palais de Justice, Bonny, souriant, plaisante avec ses deux avocats.
Affaires Seznec, Hanau, Oustric, Stavisky… L'entre-deux-guerres a laissé en France le souvenir de nombreuses « affaires ». Une étonnante coïncidence, relevée par Guy Penaud, fait de Me Lamour (ici à droite aux côtés de Bonny) tout à la fois le défenseur de la cause de Guillaume Seznec lors de la demande de révision de 1932… et celui de Bonny, le supposé manipulateur de l'affaire Seznec, en 1934-1935[Note 1].

Pierre Bonny, né le à Bordeaux et fusillé le à Arcueil, au fort de Montrouge lors de l'épuration, est un policier français devenu célèbre durant l'entre-deux-guerres, au sein de la Sûreté générale : son nom est d'abord associé à de retentissantes affaires criminelles et politico-financières, dont beaucoup ont été oubliées depuis tandis que d'autres, telles les affaires Seznec, Stavisky et Prince, ont marqué les mémoires.

Révoqué de la police en et condamné pour corruption, mêlé au démantèlement de la Cagoule en , il réapparaît en sous l'Occupation, où il est l'un des responsables de la Gestapo française de la rue Lauriston. Outre le souvenir accablant d'un traître et collaborateur sans scrupules, il incarne couramment la figure d'un homme corrompu, exécuteur supposé des basses œuvres du régime.


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