Pierre Le Moyne d'Iberville | ||
Portrait anonyme de la fin du XIXe siècle. | ||
Naissance | Ville-Marie, Nouvelle-France |
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Décès | (à 44 ans) La Havane, Cuba |
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Allégeance | Nouvelle-France Royaume de France |
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Grade | Capitaine de vaisseau | |
Années de service | 1686 – 1706 | |
Conflits | Première Guerre intercoloniale | |
Faits d'armes | Expédition de la baie d'Hudson Bataille de Fort Albany Raid contre Corlaer Capture de York Factory Bataille de la baie de Fundy Capture de Fort Pemaquid Campagne de la péninsule d'Avalon Bataille de la baie d'Hudson Bataille de Terre-Neuve Bataille de Saint-Jean Bataille de Nièves |
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Autres fonctions | Fondateur de la Louisiane et des villes de Biloxi et Mobile | |
Famille | Le Moyne | |
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Pierre Le Moyne d'Iberville et d’Ardillières[Note 1], né le à Ville-Marie (aujourd'hui Montréal, Québec) et mort vers le à La Havane (Cuba), est un navigateur, commerçant, militaire, corsaire et explorateur en Nouvelle-France.
En 1686, il effectue ses premiers faits d’armes au cours d’une expédition menée contre les postes anglais à la baie d’Hudson. Ce sera la première de plusieurs autres expéditions dans la région au cours des années suivantes. En 1694, d’Iberville conduit une expédition contre le fort York, principal établissement des Anglais à la baie d'Hudson. Le 13 octobre, il somme la garnison du fort de se rendre, ce qu'elle fait. Le fort est rebaptisé Bourbon. En 1696, il s’empare de St. John’s et saccage pas moins de 36 établissements de pêche à Terre-Neuve.
L’année suivante, d'Iberville livre le combat le plus fameux de sa carrière. Aux commandes du Pélican, il se retrouve coincé en infériorité numérique face à trois navires anglais. En prenant l’initiative de l’attaque, il parvient à inverser la situation. Même s’il perd Le Pélican au cours du combat, il mène ensuite un siège de cinq jours contre le fort York, qui tombe le 13 septembre 1697.
En 1699, le ministre de la Marine le nomme à la tête d’une expédition destinée à localiser l'embouchure du fleuve Mississippi, ce qu’il réussit. Il fonde les villes de Biloxi (1699) et de Mobile (1702). En récompense de ses réalisations, il est le premier Canadien à recevoir la croix de Saint-Louis. Convaincu que la colonisation et l'exploitation de la Louisiane sont les seuls moyens de contrer une expansion anglaise vers l'Ouest, d’Iberville présente de nombreux mémoires sur la question à la Couronne française.
En 1706, il mène l’une de ses dernières missions. Il s'empare de l’île de Nevis, qu’il pille et dévaste. D'Iberville arrête sa course soudainement à l’âge de 44 ans à La Havane, où il meurt le 9 juillet 1706 des suites de fièvres.
Homme aux exploits retentissants, il demeure, dans la mémoire collective, l’un des plus grands héros de la Nouvelle-France[1].
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