Pioneer 10

Pioneer 10
Sonde spatiale
Description de cette image, également commentée ci-après
Pioneer H (sonde identique et jamais lancée) au National Air and Space Museum à Washington.
Données générales
Organisation Drapeau des États-Unis NASA / Ames
Constructeur Drapeau des États-Unis TRW
Programme Pioneer
Domaine Exploration de Jupiter et du milieu interplanétaire
Nombre d'exemplaires 2
Statut Mission terminée
Autres noms Pioneer-F
Lancement
Lanceur Atlas-Centaur (AC-27)
(Atlas 3C # 5007C - Centaur D-1A)
Identifiant COSPAR 1972-012A
Protection planétaire Catégorie II[1]
Principaux jalons
Lancement
Survol de Jupiter
Passe l'orbite de Neptune
Fin de mission
Dernier signal radio
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 258 kg
Masse instruments 29,6 kg
Ergols Hydrazine
Masse ergols 27 kg
Δv 187,5 m/s
Contrôle d'attitude Stabilisé par rotation (spinnée)
Source d'énergie RTG
Puissance électrique 155 watts
Orbite
Orbite Trajectoire d'échappement du système solaire

Pioneer 10 est une sonde spatiale américaine lancée en 1972, ayant pour mission de faire une première reconnaissance de planètes du Système solaire externe. Suivie par sa jumelle Pioneer 11, elle est ainsi le premier véhicule spatial à traverser la ceinture d'astéroïdes (1972), à effectuer un survol de la planète Jupiter (1973), puis à atteindre la vitesse de libération nécessaire pour quitter le Système solaire. Les données et photos collectées par les onze instruments embarqués permettent de lever certaines des inquiétudes des concepteurs des sondes du programme Voyager, beaucoup mieux équipées et lancées cinq années plus tard pour réaliser une étude détaillée de Jupiter, Saturne et leurs satellites.

La sonde de 258 kg est développée par la NASA dans le cadre du programme Pioneer et lancée le par une fusée Atlas-Centaur D. En 1983, elle franchit l'orbite de la planète Neptune, la dernière planète du Système solaire, et s'éloigne depuis en direction de l'étoile Aldébaran qu'elle atteindra dans deux millions d'années. Pioneer 10 est la première sonde spatiale équipée d'un générateur thermoélectrique à radioisotope (RTG), qui lui permet de s'affranchir de l'énergie solaire — très réduite aux distances des planètes supérieures — pour sa production d'énergie. Le dernier contact avec ce précurseur est établi le .

  1. « NASA Office of Planetary Protection », sur nasa.gov via Internet Archive (consulté le ).