Organisation | NASA / Ames |
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Constructeur | TRW |
Programme | Pioneer |
Domaine | Exploration de Jupiter et du milieu interplanétaire |
Nombre d'exemplaires | 2 |
Statut | Mission terminée |
Autres noms | Pioneer-F |
Lancement | |
Lanceur |
Atlas-Centaur (AC-27) (Atlas 3C # 5007C - Centaur D-1A) |
Identifiant COSPAR | 1972-012A |
Protection planétaire | Catégorie II[1] |
Lancement | |
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Survol de Jupiter | |
Passe l'orbite de Neptune | |
Fin de mission | |
Dernier signal radio |
Masse au lancement | 258 kg |
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Masse instruments | 29,6 kg |
Ergols | Hydrazine |
Masse ergols | 27 kg |
Δv | 187,5 m/s |
Contrôle d'attitude | Stabilisé par rotation (spinnée) |
Source d'énergie | RTG |
Puissance électrique | 155 watts |
Orbite | Trajectoire d'échappement du système solaire |
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Pioneer 10 est une sonde spatiale américaine lancée en 1972, ayant pour mission de faire une première reconnaissance de planètes du Système solaire externe. Suivie par sa jumelle Pioneer 11, elle est ainsi le premier véhicule spatial à traverser la ceinture d'astéroïdes (1972), à effectuer un survol de la planète Jupiter (1973), puis à atteindre la vitesse de libération nécessaire pour quitter le Système solaire. Les données et photos collectées par les onze instruments embarqués permettent de lever certaines des inquiétudes des concepteurs des sondes du programme Voyager, beaucoup mieux équipées et lancées cinq années plus tard pour réaliser une étude détaillée de Jupiter, Saturne et leurs satellites.
La sonde de 258 kg est développée par la NASA dans le cadre du programme Pioneer et lancée le par une fusée Atlas-Centaur D. En 1983, elle franchit l'orbite de la planète Neptune, la dernière planète du Système solaire, et s'éloigne depuis en direction de l'étoile Aldébaran qu'elle atteindra dans deux millions d'années. Pioneer 10 est la première sonde spatiale équipée d'un générateur thermoélectrique à radioisotope (RTG), qui lui permet de s'affranchir de l'énergie solaire — très réduite aux distances des planètes supérieures — pour sa production d'énergie. Le dernier contact avec ce précurseur est établi le .