Pollution sonore

Photographie du trafic routier à Bangkok.
Selon G. Dutilleux (2012), « dans l'environnement, l'essentiel des nuisances sonores provient des transports terrestres et en particulier du trafic routier »[1] (ici, à titre d'exemple : vue de la circulation automobile urbaine à Bangkok, source majeure de nuisances sonores.
Photographie de l'échangeur de Daussoulx.
L'échangeur de Daussoulx en Belgique ; autre exemple de source de nuisances sonores.

La pollution sonore regroupe des nuisances sonores, et des pollutions induites par le son. Elle est néfaste pour la qualité de vie et la santé des humains et d'autres animaux. Elle peut également perturber les écosystèmes.

Selon l'OMS, un Européen sur cinq est régulièrement exposé à des niveaux de bruit nocturnes dépassant la limite d'exposition annuelle moyenne en 2009[2] à cause du bruit des transports routiers, ferroviaires et aériens[3]. Selon le docteur Srdan Matic, « le bruit s'est imposé comme la principale nuisance environnementale en Europe, et la population se plaint de plus en plus souvent d'un bruit excessif[2] ». En 2024, en Île-de-France, 80 % des habitants sont exposés à un bruit dépassant les recommandations de l'OMS[4].

  1. Dutilleux G (2012) Bruit des transports routiers et basses fréquences. Acoustique et techniques, 67, 38-43.
  2. a et b « Un Européen sur cinq est régulièrement exposé, la nuit, à des niveaux sonores qui pourraient être très nocifs pour la santé », sur who.int, Organisation mondiale de la santé, (consulté le ).
  3. « Nouvelles bases factuelles de l'OMS sur les effets sanitaires du bruit causé par la circulation en Europe », sur who.int, Organisation mondiale de la santé, (consulté le ).
  4. « Pollutions sonores et atmosphériques : 80% des habitants de l'Île-de-France sont exposés à des niveaux supérieurs aux recommandations de l'OMS », sur francetvinfo.fr, .