Poor Laws

Une workhouse à Nantwich dans la comté du Cheshire, construite en 1780.

Les Poor Laws (« Lois sur les indigents ») se réfèrent à l'allocation d'une aide financière pour les plus pauvres en vigueur en Angleterre et au pays de Galles[1] de 1536[2] au développement de l’État-providence d'après-guerre[3]. L'objectif des Poor Laws est de gérer vagabonds et mendiants. Elles sont constituées par les nombreuses lois successives adoptées par le Parlement britannique.

Il est accepté de diviser l'histoire des Poor Laws en deux périodes : l'Old Poor Law en vigueur sous le règne de la reine Élisabeth Ire (-)[4], et la New Poor Law, adoptée en 1834, qui modifie de manière significative les aides envers les pauvres : alors que l'ancien système était administré de manière hasardeuse et locale, ce nouveau système devient centralisé avec la construction de masse de workhouse par des Poor Law unions[5].

Les Poor Laws périclitent au début du XXe siècle en partie à cause du développement de l’État-providence, des syndicats et des sociétés mutuelles[6]. Le système des Poor Laws n'est que formellement abrogé qu'en 1948 avec la National Assistance Act 1948, mais certaines lois restent en vigueur jusqu'en [5].

Il ne faut ainsi pas confondre l'État-providence et les Poor Laws puisque ces dernières étaient le fait non pas de l'État mais des civil parishes (paroisses civiles).

  1. (en) « The Poor Law: overview », Victorianweb.org, (consulté le ).
  2. (en) G. R. Elton, « An Early Tudor Poor Law », Economic History Review,‎
  3. (en) « British social policy 1601–1948 » [archive du ], .rgu.ac.uk (consulté le ).
  4. (en) « The Poor Law » [archive du ], Institutions.org.uk, (consulté le ).
  5. a et b (en) Peter Higginbotham, « The New Poor Law », sur The Workhouse Web Site (consulté le ).
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