Origines stylistiques | Punk rock, rock expérimental, krautrock, art rock, funk, dub, disco, glam rock |
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Origines culturelles | Milieu et fin des années 1970 ; États-Unis, Royaume-Uni, Australie |
Instruments typiques | Guitare, basse, batterie, boîte à rythmes, clavier |
Popularité | Importante au début des années 1980 |
Scènes régionales | Allemagne, États-Unis[1], France, Pérou, Royaume-Uni [2], Russie |
Voir aussi | Arts visuels punk |
Genres dérivés
Rock gothique, rock alternatif, jangle pop, musique industrielle, dark wave, dance-punk, post-punk revival, synthpop, shoegazing, post-rock, post-hardcore
Le post-punk est un genre musical ayant émergé vers la fin des années 1970, en écho à la déferlante punk marquée par un certain radicalisme, et souvent associé au mouvement new wave. Représenté par des groupes emblématiques tels que Siouxsie and the Banshees, Wire, Magazine, Public Image Ltd, Devo, The Birthday Party, Gang of Four, Joy Division ou encore The Fall, il se différencie du punk rock par son introversion, un certain goût pour l'expérimentation musicale et sa plus grande élaboration[3].
La posture générale des artistes rattachés à la mouvance post-punk peut se résumer dans cette déclaration de Allen Ravenstine de Pere Ubu en 1978 : « Les Sex Pistols chantent No Future, mais il y a un futur et nous essayons de le construire[4]. » Le post-punk joue un rôle important dans la scène musicale indépendante des années 1980, et contribue à la gestation de plusieurs courants majeurs du rock, dont le rock gothique, le rock industriel, le rock indépendant ou le rock alternatif[5].