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La différence de concentration ionique résultante détermine la valeur locale du potentiel transmembranaire.
Au repos, il existe un potentiel transmembranaire d'environ −70 mV : c'est le potentiel de repos. Étant donné que la membrane mesure 7 nm d'épaisseur, cela correspond à un champ électrique de dix millions de volts par mètre.
Le potentiel d'action, est défini comme étant une inversion, non généralisée mais locale, de la polarité membranaire qui a la propriété de se propager suivant un sens unidirectionnel.
De ce fait, chaque potentiel d'action comprend une phase de dépolarisation membranaire suivie immédiatement d'une phase de repolarisation membranaire.
Le potentiel d'action est donc constitué d'une succession d'événements :
une dépolarisation transitoire et locale de cet état de repos, d'une amplitude spécifique de +100 mV, le potentiel de la membrane interne passant de −70 à +30 mV ;
une repolarisation (en) de la membrane interne dont le potentiel repasse à −70 mV ;
une hyperpolarisation, pour les cellules non myélinisées, où le potentiel diminue plus qu'à l'état basal (-80 mV), pour ensuite retourner à −70 mV. Durant ce temps on ne peut plus induire d'autre potentiel d'action, c'est la période réfractaire.
Le potentiel d'action dure entre 3 et 4 millisecondes.
↑La vitesse de conduction du potentiel d'action dans les cellules végétales est bien inférieure (de l'ordre du cm/s) à celle des cellules animales.
↑William G. Hopkins, Physiologie végétale, De Boeck Supérieur, , p. 412.