Prescription optique

Utilisation d'une unité de réfraction pour sélectionner la correction optique en verres de lunettes

Une prescription optique est une ordonnance rédigée par un professionnel de la vision, comme un ophtalmologiste (en France) ou par un optométriste (dans les pays anglo-saxons ou en Belgique), qui indique la valeur de tous les paramètres que le prescripteur juge nécessaires pour la réalisation d'un équipement en verres correcteurs pour un patient.

Si l'examen de vue indique que des verres correcteurs sont justifiés et nécessaires, le prescripteur rédige généralement une ordonnance avec prescription d'un équipement optique. Les paramètres indiqués sur l'ordonnance comportent la puissance dioptrique de chaque verre à réaliser de manière à corriger le flou visuel dû à un trouble réfractif comme la myopie, l'hypermétropie, l'astigmatisme ou la presbytie. La puissance du verre correcteur est déterminée par l'utilisation d'un réfracteur (ou unité de réfraction) ou manuellement, associée à un questionnaire auprès du patient (« avec ce verre, c'est mieux, c'est moins bien ? »), et d'un réfracteur automatique. Un opticien ou un orthoptiste français n'est pas autorisé actuellement à prescrire des équipements optiques.[Information douteuse] Un optométriste, qui est titulaire d'un diplôme de qualification supérieure à celui d'un opticien, peut prescrire une correction optique en France. Mais à la différence d'une prescription faite par un ophtalmologiste, cet acte ne peut être remboursé par la Sécurité Sociale. À la suite de la prescription des verres, l'ophtalmologiste peut demander un bilan orthoptique, afin de vérifier l'équilibre oculomoteur (si les yeux fonctionnent bien en même temps) du patient avec la nouvelle correction prescrite. En effet, certains patients qui présentent un déséquilibre peuvent avoir des maux de tête, des vertiges, les yeux qui brûlent ou qui rougissent vite… Un orthoptiste est titulaire d'un diplôme de capacité en orthoptie et a été formé par des ophtalmologistes (notamment en réfraction), des neurologues… Il va vérifier que la correction prescrite ne provoque pas de déséquilibre chez le patient et si tel est le cas il peut conseiller au médecin prescripteur un petit réajustement. Mais aussi, il vérifie les déséquilibres du patient sans correction, pour apporter un meilleur confort de ce dernier lorsque les lunettes auront été prescrites (si déséquilibre il y a). Ces actes sont remboursés par la sécurité sociale. L'opticien réceptionne la prescription, conseille et commande les verres et la monture après avoir pris des mesures morphologiques sur le porteur, puis taille et monte les verres, assemble l'équipement optique, et ajuste la monture, délivre, vend l'équipement optique et prodigue les conseils d'entretien.

En France, en ce qui concerne la prescription optique, on parlait des "3 O" (ophtalmologistes, orthoptistes et opticiens) avant la reconnaissance de l'optométrie.