Religion | Protestantisme |
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Pays | France |
Représentation | Fédération protestante de France |
Président de la représentation | Christian Krieger |
Langue(s) | français |
Nombre de temples | 4 000 |
Nombre de pasteurs | 1 605 (2010) |
Population protestante |
2,6 millions (2,8 millions en incluant les DOM-TOM) (2012) |
Pourcentage | 3 à 4 % (2009) |
Courants | Luthéranisme, réformisme, méthodisme, pentecôtisme, adventisme, évangélisme, anglicanisme, quakerisme et autres dénominations. |
1521 | Cénacle de Meaux |
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1559 | Première assemblée nationale (ou synode) de l'Église réformée de France |
1561 | Colloque de Poissy |
1er mars 1562 | Massacre de Wassy, début des guerres de Religion |
23-24 août 1572 | Massacre de la Saint-Barthélemy à Paris |
Édit de Nantes | |
1685 | Édit de Fontainebleau |
1802 | Les protestants français se répartissent entre les églises luthériennes et les églises réformées |
25 octobre 1905 | Création de la Fédération protestante de France |
9 décembre 1905 | Loi de séparation des Églises et de l'État |
Voir aussi
Implanté en France dès les débuts de la Réforme, le protestantisme arrive aujourd'hui en troisième position des religions pratiquées en France après le catholicisme et l'islam, mais avant le judaïsme et l'orthodoxie. La Fédération protestante de France est l’instance représentative du protestantisme français auprès des pouvoirs publics[1].
Les protestants français se répartissent d'une part entre les deux dénominations reconnues officiellement en 1802, à savoir les églises luthériennes et les églises réformées, et d'autre part les différentes dénominations évangéliques, pour la plupart venues d'Angleterre et des États-Unis au cours des XIXe et XXe siècles, telles que le baptisme, le pentecôtisme, l'adventisme et les autres églises évangéliques. Celles-ci représentent environ un tiers des protestants français et sont en forte croissance. Plus marginalement, il existe aussi, là où la population britannique résidant en France le permet, quelques paroisses anglicanes et quelques communautés quaker[2].
Héritière historiquement de la tradition calviniste fondée par le Français Jean Calvin, elle a connu une branche luthérienne très importante notamment dans l'est de la France. Après les Guerres de Religion, les protestants français ont connu une longue période de persécution sous l'Ancien Régime. Avec l’avènement de la période républicaine, les protestants ont commencé à bénéficier d'un statut égal avec le reste de la population. Les protestants français ont joué un rôle important dans le vote de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État, voyant en elle une occasion de bénéficier d'une égalité des droits avec les autres Français. En 2013, l'Église luthérienne et l'Église réformée de France se rassemblent pour former l'Église protestante unie de France.