Protopunk

Protopunk
Origines stylistiques Rockabilly, garage rock, surf rock, hard rock, pub rock
Origines culturelles Milieu des années 1960, Drapeau des États-Unis États-Unis, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Instruments typiques Guitare électrique, basse, batterie, boîte à rythmes, claviers

Sous-genres

Glam punk, garage punk, punk blues

Genres dérivés

Punk rock, post-punk

Le protopunk est un terme désignant un genre musical du milieu des années 1960 et du début des années 1970, considéré comme étant du punk rock avant l'heure ou, du moins, un précurseur du punk. On y retrouve tout ou partie des éléments constitutifs du punk (une musique rapide et rude, des chansons courtes, une instrumentation simplifiée, des guitares saturées, et des paroles souvent provocantes, revendicatives ou nihilistes) et parfois, aussi, une attitude ou un look emblématique du mouvement punk.

Par extension, ce terme est employé pour désigner les groupes ou musiciens jouant cette musique, ou ayant eu une influence, affirmée ou supposée, sur les artistes punk. D'une manière typique, tous les musiciens de protopunk ne se considèrent pas comme punk. En effet, le protopunk n'est pas un genre musical bien défini, puisqu'il a été créé a posteriori[1]. Il embrasse une large variété de styles et éléments musicaux, en particulier le garage rock ou le pub rock.

Des groupes comme The Kinks, The Who, The Sonics, The Kingsmen, The Velvet Underground, MC5, The Stooges, Death, Alice Cooper, Hawkwind, New York Dolls, Suicide, The Modern Lovers, The Dictators ou Rocket from the Tombs, entre autres, font partie de ceux qui influenceront de manière significative le punk[2],[3],[4].

  1. « Le Proto-punk », sur histoiredurock.fr.gd (consulté le )
  2. [https://www.allmusic.com/explore/style/d2698# "Proto-Punk"], All Music Guides, consulté le 24 septembre 2009.
  3. (en) D. Hebdige, Subculture, the meaning of style, Londres, Taylor & Francis, , p. 25.
  4. (en) Jack B. Moore, Skinheads shaved for battle : a cultural history of American skinheads, Popular Press, , p. 41.