Rafael Correa

Rafael Correa
Illustration.
Rafael Correa en 2017.
Fonctions
Président de la république de l'Équateur

(10 ans, 4 mois et 9 jours)
Élection 26 novembre 2006
Réélection 26 avril 2009
17 février 2013
Vice-président Lenín Moreno
Jorge Glas
Prédécesseur Alfredo Palacio
Successeur Lenín Moreno
Président pro tempore de l'Union des nations sud-américaines

(1 an, 3 mois et 16 jours)
Prédécesseur Michelle Bachelet
Successeur Bharrat Jagdeo
Président pro tempore de la Communauté d'États latino-américains et caraïbes

(1 an)
Prédécesseur Luis Guillermo Solís
Successeur Danilo Medina
Ministère de l'Économie et des Finances

(3 mois et 19 jours)
Président Alfredo Palacio González
Prédécesseur Mauricio Yépez
Successeur Magadalena Barreiro
Président de Alianza País

(11 ans et 28 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Lenín Moreno
Biographie
Nom de naissance Rafael Vicente Correa Delgado
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Guayaquil (Équateur)
Nationalité Équatorienne
Parti politique Alianza País (2006-2018)
Mouvement de la Révolution citoyenne
(depuis 2018)
Conjoint Anne Malherbe
Diplômé de Université catholique de Louvain
Université de l'Illinois
Universidad Católica Santiago de Guayaquil (es)
Profession Économiste
Religion Catholicisme
Résidence Palais Carondelet (Quito)

Signature de Rafael Correa

Rafael Correa Rafael Correa
Présidents de la république de l'Équateur
Président de l'Union des nations sud-américaines

Rafael Vicente Correa Delgado ([rafaˈel biˈsente koˈrea ðelˈɣaðo][1]), né le à Guayaquil, est un économiste et homme d'État équatorien, président de la République du au .

Économiste de gauche, Rafael Correa, est élu président de la République fin 2006 avec 56 % des voix, et investi le 15 janvier 2007. Après son élection, une nouvelle constitution — comprenant notamment un renforcement de l’aspect social de la politique gouvernementale et une plus large reconnaissance des droits des indigènes — est adoptée par référendum avec 64 % de suffrages favorables, et est suivie de nouvelles élections. Il est réélu au premier tour en 2009 avec 52 % des voix, puis en 2013 avec 57 % des suffrages. Il ne se représente pas lors de l'élection présidentielle de 2017.

Rafael Correa mène des politiques publiques de lutte contre la pauvreté et les inégalités. Son gouvernement double le salaire minimum, renforce les aides sociales aux familles défavorisées et distribue des centaines de milliers de logements sociaux. Pour financer cette politique, il nationalise une partie du secteur des hydrocarbures, prend le contrôle des gisements et réduit l’influence des multinationales étrangères. Il est toutefois confronté à l’effondrement des cours du pétrole en 2016[2].

À l'issue de sa présidence, il devient le principal opposant de son successeur Lenín Moreno, son ancien vice-président. Accusé de corruption, il est condamné en 2020 par contumace à huit ans de prison et 25 ans d’inéligibilité. Il réside depuis en Belgique, où il a obtenu l'asile politique[3]. Interpol a refusé les demandes du gouvernement équatorien de faire procéder à son arrestation et à son extradition, estimant que sa condamnation pouvait être motivée par des considérations politiques[4].

  1. Prononciation en espagnol d'Amérique retranscrite selon la norme API.
  2. « Candidat assassiné en Équateur : qui sont les anciens présidents de ce pays andin ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  3. Belga, « L'ancien président Rafael Correa a obtenu l'asile en Belgique, l'Equateur demande son extradition », sur La Libre.be (consulté le )
  4. Europa Press, « Interpol rechaza por tercera vez emitir su 'alerta roja' contra el expresidente ecuatoriano Rafael Correa », sur www.europapress.es,