Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Raoul Albin Louis Salan |
Nom officiel |
Raoul Albin Louis Salan |
Surnoms |
Le Mandarin, Le Chinois |
Nationalité | |
Allégeance | |
Formation | |
Activité |
Militaire |
Période d'activité |
- |
Père |
Louis Salan (d) |
Fratrie | |
Enfant |
Dominique Salan (d) |
Raoul Salan, né le à Roquecourbe (Tarn)[3] et mort le à Paris, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.
Appelé le général le plus décoré de l'armée française[4], son état de service porte de à , année où il prend sa retraite.
Au cours de la Première Guerre mondiale, il s'engage en août 1917 et combat dans le 5e régiment d'infanterie coloniale (5e RIC). Après la guerre, il sert dans l'armée du Levant en 1921, où il est gravement blessé en Syrie en octobre, puis presque sans interruption en Indochine de 1924 à 1937. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'illustre notamment comme colonel à la tête du 6e régiment de tirailleurs sénégalais (6e RTS) lors de la libération de Toulon en août 1944. Promu général de division en 1947, il est nommé commandant supérieur des troupes en Extrême-Orient en 1948. Après la mort du maréchal de Lattre, il lui succède comme commandant en chef des forces françaises en Indochine en janvier 1952, poste qu'il quitte en mai 1953, après avoir été fait grand-croix de la Légion d'honneur en août 1952.
Général d'armée, il est nommé en novembre 1956 commandant interarmées en Algérie, où il institutionnalise la torture au sein de l'armée, notamment pendant la bataille d'Alger[5]. Il échappe à un attentat perpétré par des partisans de l'Algérie française en janvier 1957, et, après le coup d'État du 13 mai 1958, il entre en contact avec le général de Gaulle qui le nomme délégué général du gouvernement en Algérie en juin 1958. Il est décoré de la médaille militaire en juillet suivant. Remplacé par le général Challe en décembre 1958, il devient gouverneur militaire de Paris en 1959. Partisan de l'Algérie française, il participe au putsch des généraux à Alger en puis devient le chef de l'Organisation armée secrète (OAS), qui lutte pour le maintien du statu quo de l'Algérie française.
Condamné à mort par contumace le et arrêté à Alger le , sa peine est commuée en détention à vie le . Il est amnistié en et réhabilité en .
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