Directeur Centre européen de sociologie historique (d) | |
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Président Société française de sociologie (d) | |
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Président Institut français de sociologie | |
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Directeur Centre de sociologie européenne | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Raymond Claude Ferdinand Aron |
Nationalité | |
Domicile |
France (à partir de ) |
Formation | |
Activités | |
Père |
Gustave Aron (d) |
Fratrie | |
Conjoint | |
Enfant |
A travaillé pour | |
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Domaine | |
Partis politiques |
Section française de l'Internationale ouvrière (à partir de ) Rassemblement du peuple français (à partir de ) |
Membre de | |
Arme | |
Conflit | |
Mouvement | |
Sport | |
Maîtres |
Hippolyte Rigault, Célestin Bouglé, Alexandre Kojève, Léon Brunschvicg, Charles Salomon (d), Édouard Le Roy, Leo Spitzer |
Directeur de thèse | |
Influencé par | |
Distinctions | Liste détaillée Prix des ambassadeurs () Prix Goethe de la ville de Francfort () Prix Érasme () Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) |
Raymond Claude Ferdinand Aron[1], né le dans le 6e arrondissement de Paris et mort le dans le 4e arrondissement de Paris[2], est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français.
D'abord ami et condisciple de Jean-Paul Sartre et Paul Nizan à l'École normale supérieure, il devient un ardent promoteur du libéralisme lors de la montée des totalitarismes, à contre-courant du milieu intellectuel pacifiste et de gauche qui dominait. Il dénonce ainsi dans son ouvrage le plus célèbre, L'Opium des intellectuels, l'aveuglement et la bienveillance des intellectuels à l'égard des régimes communistes.
Pendant 30 ans, Aron est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Durant ses dernières années, il travaille à L'Express. En 1978, il fonde la revue intellectuelle Commentaire pour défendre et éclairer les principes qui devraient régir une société libérale.
Il enseigne pendant 30 ans, notamment à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'École des hautes études en sciences sociales et devient titulaire de la chaire de « Sociologie de la civilisation moderne » au Collège de France en 1970. Il est un commentateur reconnu de Marx, Clausewitz, Kojève et Sartre.
Grâce à des compétences et des centres d'intérêt multiples (en économie, sociologie, philosophie, relations internationales, géopolitique), il se distingue et acquiert une grande réputation auprès des intellectuels. Ses convictions libérales et atlantistes lui attirent de nombreuses critiques venant des partisans de la gauche et de la droite. Il garde néanmoins tout au long de sa vie un ton modéré[3].
Il est élu en 1963 à l'Académie des sciences morales et politiques[4].