Raymond Aron

Raymond Aron
Raymond Aron et un étudiant vénézuélien, Ignacio Quintana, à Paris.
Fonctions
Directeur
Centre européen de sociologie historique (d)
-
Président
Société française de sociologie (d)
-
Président
Institut français de sociologie
-
Directeur
Centre de sociologie européenne
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Raymond Claude Ferdinand Aron
Nationalité
Domicile
France (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Père
Gustave Aron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Partis politiques
Membre de
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Conflit
Mouvement
Sport
Maîtres
Directeur de thèse
Influencé par
Distinctions
Liste détaillée
Œuvres principales
signature de Raymond Aron
Signature

Raymond Claude Ferdinand Aron[1], né le dans le 6e arrondissement de Paris et mort le dans le 4e arrondissement de Paris[2], est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français.

D'abord ami et condisciple de Jean-Paul Sartre et Paul Nizan à l'École normale supérieure, il devient un ardent promoteur du libéralisme lors de la montée des totalitarismes, à contre-courant du milieu intellectuel pacifiste et de gauche qui dominait. Il dénonce ainsi dans son ouvrage le plus célèbre, L'Opium des intellectuels, l'aveuglement et la bienveillance des intellectuels à l'égard des régimes communistes.

Pendant 30 ans, Aron est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Durant ses dernières années, il travaille à L'Express. En 1978, il fonde la revue intellectuelle Commentaire pour défendre et éclairer les principes qui devraient régir une société libérale.

Il enseigne pendant 30 ans, notamment à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'École des hautes études en sciences sociales et devient titulaire de la chaire de « Sociologie de la civilisation moderne » au Collège de France en 1970. Il est un commentateur reconnu de Marx, Clausewitz, Kojève et Sartre.

Grâce à des compétences et des centres d'intérêt multiples (en économie, sociologie, philosophie, relations internationales, géopolitique), il se distingue et acquiert une grande réputation auprès des intellectuels. Ses convictions libérales et atlantistes lui attirent de nombreuses critiques venant des partisans de la gauche et de la droite. Il garde néanmoins tout au long de sa vie un ton modéré[3].

Il est élu en 1963 à l'Académie des sciences morales et politiques[4].

  1. (en) Raymond Claude Ferdinand Aron. geni.com.
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. Perrine Simon, « Raymond Aron dans l'histoire du siècle », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, vol. 9,‎ , p. 124-126 (lire en ligne)
  4. « M. Raymond Aron est élu l'Académie des sciences morales et politiques », sur lemonde.fr, .