Reboisement

La plantation est un des moyens de restaurer un boisement après une coupe rase. Ceci se fait au détriment souvent de la régénération naturelle et de la diversité génétique des arbres (facteur réputé favorable à une meilleure résilience écologique du boisement). Des plantations extensives, comme sur cette photo permettent l'expression de la biodiversité de la strate herbacée, dans un premier temps au moins.
En dépit des efforts massifs de reforestation (ici sur la Face-Est du Mont Aigoual (Lozère, France, 2006), dans les zones climatiquement les plus exposées au froid et à la sécheresse, la forêt (anciennement hêtraie) peine à regagner son ancienne aire. Avant que le sol forestier ne se soit bien reconstitué par les plantations artificielles de pins à crochet, ou sans aménagements visant à restaurer la capacité du milieu à retenir l'eau, la vulnérabilité du site aux incendies persistera.
La sylviculture est parfois elle-même une source d'artificialisation des paysages (géométrisation des parcelles, alignements monospécifiques... comme ici au Royaume-Uni (Carsphairn hills).

Le reboisement est une opération qui consiste à créer des zones boisées ou des forêts qui ont été supprimées par coupe rase (ou « coupe à blanc ») ou détruites par différentes causes dans le passé (surexploitation, feu de forêt, surpâturage, guerre…). Parfois, il s'agit explicitement de forêts de protection. Le reboisement spontané désigne le stade terminal de la succession des différentes phases de reconquête forestière.

L'afforestation est le boisement sur des terres vierges d'arbres depuis longtemps.

Les boisements ou massifs forestiers ainsi (re)créés peuvent présenter divers bénéfices tant pour les écosystèmes et en tant qu'aménité, que pour les ressources économiques restaurées. Ce sont aussi potentiellement des puits de carbone (s'ils ne brûlent pas de manière répétée).

La notion de « reforestation » laisse supposer un objectif plus ambitieux du point de vue de la surface et de la qualité écologique ou paysagère que celle de reboisement. L'objectif étant alors généralement de restaurer un écosystème de type forestier, atteignant donc une superficie assez significative pour justifier le qualificatif de forêt.