Dans la musique occidentale, le mot registre n'a pas tout à fait la même signification selon qu'il s'applique à un instrument de musique ou à la voix chantée[1]. Selon Le Nouveau Petit Robert de la langue française (éd. 1979), ce mot, lorsqu'il est appliqué au domaine musical, vient du latin médiéval registrum campanæ « corde de cloche » (regerere : « tirer »), et désigne dès le XVIe siècle, la « commande de chacun des jeux de l'orgue » ; à partir de 1811, le mot désigne aussi « chacun des étages de la voix d'un chanteur, quant à la hauteur des sons » : le « registre aigu, haut, moyen, grave »; enfin, le mot désigne l'« étendue de l'échelle des sons d'un instrument », soit l'équivalent de la tessiture pour la voix chantée[2].
Il ne doit pas être confondu avec la tessiture qui regroupe les différents registres d'une voix, ni avec l'ambitus qui désigne l'étendue d'une mélodie (de la note la plus grave à la note la plus aiguë), pour savoir à quel registre d'instruments ou à quelles tessitures vocales elle convient.