Renault 4 | ||||||||
Renault 4 L de 1966. | ||||||||
Marque | Renault | |||||||
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Années de production | 1961 - 1992 (France) / 1994 (Espagne) / 1995 (Maroc)[a] | |||||||
Production | 8 135 424 exemplaire(s) | |||||||
Classe | Citadine | |||||||
Usine(s) d’assemblage | Billancourt Flins Usine SOMACOA Creil (Utilitaires F4) Valladolid Córdoba Envigado Novo Mesto Vilvoorde Guarda Aïn Sebaâ Arica Los Andes[1] Ciudad Sahagún[2] |
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Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | Moteur Billancourt : 747 cm3 782 cm3 845 cm3 Moteur Cléon-Fonte: 852 cm3 (Espagne) 956 cm3 1 108 cm3 |
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Position du moteur | Longitudinale avant | |||||||
Puissance maximale | Entre 27 et 34 ch | |||||||
Couple maximal | 73 N m | |||||||
Transmission | Traction par 2 arbres à joints homocinétiques | |||||||
Boîte de vitesses | 3 et 4 rapports | |||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | R3, R4 : 540 kg R4L : 570 kg R4 TL, R4 GTL : 720 kg |
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Vitesse maximale | 120 km/h | |||||||
Consommation mixte | 8,2 L/100 km | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Carrosserie(s) | Berline 5 portes Fourgonnette et pick-up |
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Châssis | plate-forme châssis et coque séparée | |||||||
Coefficient de traînée | 0,45 | |||||||
Suspensions | indépendante par barres de torsion AV /AR | |||||||
Direction | à crémaillère | |||||||
Freins | à tambours ou disques | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | R3, R4 : 3 609 mm R4L : 3 656 mm |
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Largeur | 1 485 mm | |||||||
Hauteur | Berline : 1 532 mm Fourgonnette : 1 710 mm |
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Empattement | droit : 2 438 (2 558 pour fourgonnette F6) gauche : 2 400 (2 520 pour fourgonnette F6) mm |
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Chronologie des modèles | ||||||||
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Les Renault 4 et Renault 4L (« L » pour « Luxe » ou « Limousine », par rapport à la version d'entrée de gamme dénommée simplement R4) sont des petites voitures populaires de grande diffusion de conception simple et pratique. C'est aussi la première application de la traction sur une voiture de tourisme de la marque Renault après que cette technique a été adoptée sur l'Estafette en 1959. Les R4 et R4L changent d'appellation commerciale à partir de l'année-modèle 1966 pour devenir Renault 4, Renault 4 Export, puis Renault 4, Renault 4L, Renault 4 TL, Renault 4 GTL, au gré des années et des versions commercialisées.
La Renault 4 fut désignée ainsi parce qu'elle était équipée d'un moteur de quatre chevaux fiscaux ; la Renault 3, qui partageait la même carrosserie, avait un moteur de trois chevaux fiscaux[3].
Elle est construite d' à dans 28 pays[4], initialement avec la Dauphine sur l'île Seguin à Boulogne-Billancourt ainsi qu'à l'usine Renault de Flins, en Espagne (par Fasa-Renault), en Argentine par IKA-Renault, en Italie par Alfa Romeo (sous licence), au Maroc, à Madagascar, en Afrique du Sud, puis à partir de 1969 en Yougoslavie[b],[5] (l'usine Renault de Novo Mesto sera d'ailleurs la dernière, en 1992, à assembler ce modèle).
La R4 connut un grand succès auprès des PME, des artisans, de la gendarmerie (c'est l'une des voitures françaises de l'époque qui pouvait être conduite avec un képi sur la tête), mais également auprès des PTT, de France Télécom ou EdF dans sa version fourgonnette ; ces contrats lui donnèrent une très grande visibilité sur les routes.
En France, la R4 fut en tête des ventes de 1962 à 1965 (succédant à la Renault Dauphine), puis en 1967 et 1968. Elle est la deuxième voiture française la plus vendue de l'histoire avec 8 135 424 exemplaires, derrière la Peugeot 206[6].
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