Renault Estafette

Renault Estafette
Renault Estafette
Renault Estafette 800

Appelé aussi Renault Petit Panel ou Hi-Boy (aux États-Unis et au Canada)
Dacia D6 Estafette
Marque Renault
Années de production 1959-1980 (France)
1965-1969 (Algérie)
1975-1978 (Roumanie)
1964-1986 (Mexique)
Production 533 209 exemplaire(s)
Classe Utilitaire léger
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la France Boulogne-Billancourt
Drapeau de l'Algérie Alger (CARAL)
Drapeau du Mexique Ciudad Sahagún
Drapeau de la Roumanie Mioveni
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Moteur Billancourt :
845 cm3
Moteur Cléon-Fonte :
1 108 cm3
Type 810.01 - 1 289 cm3
Position du moteur Longitudinale avant, en avant de l'essieu AV
Cylindrée 845 à 1 289 cm3
Puissance maximale 32 à 45 ch SAE (24 à 32 kW)
Couple maximal À 2 500 tr/min : 89 N m
Transmission Traction
Boîte de vitesses Manuelle à 4 rapports synchronisés
Masse et performances
Masse à vide 1 100 kg
Vitesse maximale 85 à 90 km/h
Consommation mixte 8 à 11 L - (15 à 20 L version camping-car - capucine) L/100 km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Fourgonnette (à partir de 5,28 m3), pick-up, Alouette 9 places, Plancher cabine (plateau nu) pour les adaptations de carrossiers et Microcar
Châssis Monocoque
Suspensions Avant-Arrière bras oscillants, roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs
Direction À boîtier
Freins À tambours
Dimensions
Longueur 4 100 et 4 480 mm
Largeur 1 780 mm
Hauteur 1 930 et 2 280 mm
Empattement 2 270 et 2 650 mm
Chronologie des modèles

La Renault Estafette est une fourgonnette construite par Renault d'octobre 1959 à 1980. Elle fut produite à 533 209 exemplaires. L'Estafette est la première traction lancée par la firme.

Vers 1952, il y a une place dans la gamme Renault pour un utilitaire s’intercalant entre la Juvaquatre fourgonnette de 300 kg et le « 1 000 kg » pouvant aller jusqu’à 1 400 kg. La Colorale remplissait alors ce rôle mais son moteur de Primaquatre, sa consommation élevée et ses tarifs dissuasifs en feront un véritable échec commercial, sans compter la concurrence à la campagne avec des véhicules militaires Jeep, Dodge et General Motors laissés par l'armée américaine en France après-guerre.

En 1953 le bureau d’études Renault veut reprendre le tout-à-l’arrière de la 4CV et de la future Dauphine. Fernand Picard, directeur du BE Renault, fait démonter un exemplaire du Volkswagen Combi ainsi qu’une autre camionnette Gutbrod afin d’étudier leurs constructions mais ceux-ci utilisent des moteurs 4 cylindres à plat et ont un volume utile bridé par cette disposition[1].

Un tout jeune ingénieur du nom de Guy Grosset-Grange propose d'adopter la traction avant comme déjà appliqué par Peugeot avec le D3/D4 conçu initialement par Chenard et Walcker et surtout Citroën avec le Type H. En effet certains détails de sa conception (porte arrière en trois parties, porte latérale coulissante) laissent penser qu'elle fut inspirée par le succès du Citroën type H qui régnait en maître absolu dans ce créneau[2].

  1. https://www.carjager.com/blog/article/renault-estafette-le-messager-de-la-route.html
  2. Jack Stou, « RENAULT ESTAFETTE – Le nouvel utilitaire français du losange. », sur Rétro Passion Automobiles, (consulté le ).