Republic P-47 Thunderbolt

Republic P-47 Thunderbolt
Vue de l'avion.
Image d'un P-47

Constructeur Republic Aviation Company
Rôle Avion de chasse
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait (Force aérienne péruvienne)
Coût unitaire 85 578 US$ (en 1944)[1]
Nombre construits 15 660[2]
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Pratt & Whitney R-2800-59
Nombre 1
Type Moteur en double étoile
Puissance unitaire 2 300 ch
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 12,40 m
Longueur 11,03 m
Hauteur 4,31 m
Surface alaire 27,87 m2
Masses
À vide 4 510 kg
Avec armement 7 940 kg
Maximale 8 000 kg
Performances
Vitesse maximale 689 km/h
Plafond 12 810 m
Rayon d'action 3 047 km
Armement
Interne 8 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm
Externe 1 135 kg de bombes ou 10 roquettes de 127 mm ou 2 bombes de 450 et 6 roquettes de 144 mm

Le Republic P-47 Thunderbolt fut l'un des principaux chasseurs américains de la Seconde Guerre mondiale. Il est même l'avion de chasse américain le plus produit lors du conflit avec 15 660 exemplaires construits[3].

Les pilotes américains le surnommèrent The Jug (« la cruche ») en raison de sa forme trapue évoquant un broc ou une cruche (stubby jug-like[4]). Sa masse (il était le plus gros chasseur monomoteur à hélice de son époque) et son moteur radial moins vulnérable au combat permirent de l'utiliser comme chasseur-bombardier. Malgré ses performances comme chasseur de pointe, il céda rapidement en Europe son rôle d'escorteur au P-51 Mustang qui, une fois équipé du moteur Merlin (construit par Packard sous licence Rolls-Royce), avait un rayon d'action suffisant pour suivre les bombardiers américains sur tout le territoire allemand.

  1. "Army Air Forces Statistical Digest: World War II." The United States Army Air Forces in World War II. Retrieved 21 August 2011.
  2. « Ces aéronefs militaires produits à plus de 10000 exemplaires ! », sur AvionsLégendaires.net,
  3. Devant le North American P-51 Mustang (2e) et le Curtiss P-40 Warhawk (3e).
  4. The History of the Hell Hawks, Charles R. Johnson, 1975, p. 19