Ressource hydrique

L'eau, quand elle est rare, gaspillée, polluée ou inaccessible, est source de tensions, voire de conflits identifiés par l'ONU (ici le Jourdain au Proche-Orient)
Le « compartiment environnemental » que constitue l'eau est interfacé avec l'air et les sols, via les aérosols, les nappes phréatiques, les écotones que sont les ripisylves et rivages, les sédiments, la turbidité, l'hygrométrie et le taux d'oxygène dissous (ou d'anoxie) notamment. Pour un développement soutenable, la bonne gestion de l'eau passe nécessairement par une approche patrimoniale et environnementale globale, avec trois composantes complémentaires ; restauration, protection et gestion de la ressource. Cela fait de l'eau un bien commun situé au cœur des processus de gouvernances se voulant éthiques et durables, ou pragmatiques à moyen terme mais aussi source de conflits en cas de désaccord entre États riverains.

La ressource hydrique, ou ressource en eau, comprend, au sens large, toutes les eaux accessibles comme ressources, c'est-à-dire utiles et disponibles pour l'être humain, les végétaux qu'il cultive, le bétail qu'il élève et les écosystèmes, à différents points du cycle de l'eau.

Cette ressource est limitée en quantité et en qualité (surtout en zone sèche). Elle est indispensable à la vie et à la plupart des activités humaines, telles que l'agriculture, l'industrie et aux usages domestiques (alimentation en eau potable). Elle est vitale pour le fonctionnement des écosystèmes terrestres.

Elle est localement menacée ou très dégradée par la pollution et l'eutrophisation. Il existe dans un nombre croissant de régions une surexploitation de la ressource ; les détournements ou prélèvements d'eau par pompage et pour l'irrigation sont tels qu'ils dépassent les seuils autorisant le renouvellement et l'autoépuration des masses d'eau superficielles ou des nappes phréatiques.