Pour les articles homonymes, voir de Boron.
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| Naissance |
fin du XIIe siècle Boron |
|---|---|
| Décès | milieu du XIIIe siècle |
| Activité principale |
| Langue d’écriture | Ancien français |
|---|---|
| Genres |
Œuvres principales
- Le Roman de l'histoire du Graal (v. 1200)[1]
- Joseph d'Arimathie (début XIIIe siècle)[1]
- Merlin en prose (début XIIIe siècle)[1]
- Perceval en prose (v. 1205-1210)[1]
Robert de Boron ou Robert de Borron[2] (fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle), né à Boron dans le Territoire de Belfort), est un clerc ou un chevalier[3]. C'est un écrivain du XIIe siècle, auteur de plusieurs romans en vers sur le Graal.
Son œuvre, s'appuyant sur celles de Chrétien de Troyes et de Wace, marque une évolution du mythe du roi Arthur principalement par sa christianisation explicite. C'est lui qui fait du Graal une relique chrétienne : le Saint Calice.
En effet, selon lui le vase de la Cène aurait recueilli le sang de Jésus sur la croix. Après la Crucifixion, les membres de la famille de Joseph d'Arimathie en devinrent les gardiens. Joseph, fils de Joseph d'Arimathie, et son gendre Bron le transportèrent ensuite en Bretagne.
À la fin de son poème, Le Roman de l'histoire du Graal, Robert de Boron indique qu’il est au service de Gautier de « Mont Belyal », que l'on identifie avec Gautier de Montbéliard, seigneur de Montfaucon, mort croisé en Terre Sainte en 1212[4].
- Claude Lachet, Les métamorphoses du Graal : anthologie, Paris, Flammarion, , 479 p. (ISBN 978-2-08-071227-1 et 2080712276, OCLC 826782943)
- « Robert de Boron (11..-12..) - Auteur », sur BnF (consulté le )
- Il se donne dans un passage du Joseph d’Arimathie le titre de « meisters » (clerc) et plus loin celui de « messires » (chevalier).
- Pierre Le Gentil, « The Work of Robert de Boron and the Didot Perceval », dans Arthurian Literature in the Middle Ages, A Collaborative History, ed. R.S. Loomis, Oxford: Clarendon Press, 1959