Romain Rolland

Romain Rolland
Romain Rolland en 1914.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
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Père
Émile Rolland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Marie Romain Rolland (d) (à partir de )
Clothilde Bréal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie des sciences de l'URSS (en)
Génération perdue
Académie des sciences de RussieVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Maître
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
signature de Romain Rolland
Signature

Romain Rolland, né à Clamecy (Nièvre) le et mort à Vézelay le , est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915.

D’une culture forgée par la passion de l’art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lully, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, mais aussi par un sentiment constant de la transcendance, que toutefois il n'évoque que rarement[1], il chercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à souhaiter la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale.

Il est animé par un idéal humaniste et la quête d’un monde non violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l’Inde (conversations avec Rabindranath Tagore et Gandhi), l’enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour ʿAbd-al-Bahāʾ (il y fait référence dans Clerambault), puis par le « monde nouveau » qu'il espérait voir se construire en Union soviétique.

Il se trouve à partir du milieu des années 1920, de par son engagement de plus en plus affirmé en faveur de l’URSS, au cœur des réseaux de soutien au régime soviétique et devient le plus connu des « Amis de l’URSS » européens.

  1. Cf. Empédocle, suivi de L'Éclair de Spinoza.