Rotifera

Les Rotifères (Rotifera) constituent un embranchement du règne animal. Ce sont de petits organismes bilatériens (i.e. triploblastiques) protostomiens syndermés mesurant entre 50 µm et 3 mm qui ont souvent une forme de trompette, cylindrique ou sphérique. Ils possèdent deux couronnes de cils autour de leur bouche ainsi qu'un système organique spécialisé avec notamment un tube digestif[1].

On sait désormais que l'embranchement des Acanthocephala est en fait un groupe de Rotifères devenus parasites[2]. La notion actuelle de Rotifère (s.l.) est donc élargie aux Acanthocéphales et devient ainsi identique au clade des Syndermata[3]. Avec les Micrognathozoa et les Gnathostomulida ils appartiennent au clade des Gnathifera (au sein duquel ils sont groupe frère avec les Micrognathozoa), partageant avec eux la présence de mâchoires organisées de manière similaire[4],[5],[6].

  1. Roger pourriot (auteur du chapitre), Jean-René Durand (éditeur) et Christian Lévèque (éditeur), ORSTOM, Rotifères, In: "Flore et faune aquatiques de l'Afrique sahélo-soudanienne : tome 1 ", Paris, , 389 p. (ISBN 2-7099-0521-1 (édité erroné), lire en ligne), chap. 6 (« Rotifères »), p. 219-244
  2. James R. Garey et al. 1996. Molecular evidence for Acanthocephala as a subtaxon of Rotifera
  3. (en) Diego Fontaneto, « Molecular phylogenies as a tool to understand diversity in rotifers », International Review of Hydrobiology, vol. 99,‎ , p. 178–187 (ISSN 1522-2632, DOI 10.1002/iroh.201301719, lire en ligne, consulté le )
  4. Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant. Tome 2, Paris, Belin, 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7 et 2410003850, OCLC 987914329, lire en ligne)
  5. (en) Richard C. Brusa, Wendy Moore et Stephen M. Shuster, Invertebrates, Sunderland (Mass.), Sinauer Associates is an imprint of Oxford University Press, , 1104 p. (ISBN 978-1-60535-375-3, lire en ligne)
  6. Reinhard M. Rieger et Seth Tyler, « Sister-Group Relationship of Gnathostomulida and Rotifera-Acanthocephala », Invertebrate Biology, vol. 114, no 2,‎ , p. 186–188 (DOI 10.2307/3226891, lire en ligne, consulté le )