SPHERES

Les SPHERES à bord de l'ISS.

SPHERES, acronyme de Synchronized Position Hold Engage and Reorient Experimental Satellite, sont une série de satellites miniaturisés développés par le Space Systems Laboratory du MIT pour le compte de la NASA et de l'armée américaine, pour être utilisés comme un banc d'essai extensible et à faible risque pour le développement d’algorithmes de métrologie, de formation de vol, de rendez-vous, d’amarrage et de décision autonome qui sont essentiels pour les futures missions spatiales qui utiliseront une architecture de vaisseau spatial distribué, comme le Terrestrial Planet Finder et Orbital Express[1].

Chacun des satellites SPHERES est un polyèdre de 18 faces, ayant une masse d'environ 4,16 kg et d'un diamètre de 22,9 cm. Ils peuvent être utilisés dans la Station spatiale internationale ainsi que dans les laboratoires terrestres, mais pas dans le vide de l'espace. Les unités peuvent fonctionner de manière semi-autonome, à l'aide de propulseurs alimentés par des cartouche de gaz CO2 pour le mouvement et une série de balises à ultrasons pour l'orientation. Les satellites peuvent communiquer les uns avec les autres et avec la station de contrôle sans fil. Les fonctionnalités des satellites peuvent être étendues à l'aide d'un port d'extension[2].

À partir de 2006, les trois satellites SPHERES sont utilisés dans la Station spatiale internationale sur une variété d'expériences. Le programme Chercheur invité SPHERES permet aux scientifiques de mener de nouvelles expériences scientifiques à l'aide des unités SPHERES, et le programme Zero Robotics du MIT permet à des étudiants de participer à des concours annuels qui impliquent le développement de logiciels de contrôle pour les SPHERES[3]. Le programme SPHERES doit se poursuivre au moins jusqu'en 2019 date à laquelle il serait remplacé par le robot Astrobee.

  1. (en) « The SPHERES Guest Scientist Program » (consulté le )
  2. (en) Simeon Kanis, « SPHERES FAQ », sur NASA (consulté le )
  3. (en) Simeon Kanis, « The History of SPHERES », sur NASA (consulté le )