STS-8 | ||||||||
Données de la mission | ||||||||
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Vaisseau | Navette spatiale Challenger | |||||||
Équipage | 5 hommes | |||||||
Date de lancement | ||||||||
Site de lancement | Kennedy Space Center Pas de tir 39A |
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Date d'atterrissage | ||||||||
Site d'atterrissage | Base de l'USAF d'Edwards Piste 22 |
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Durée | 6 jours, 1 heure, 8 minutes et 43 secondes |
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Orbites | 98 | |||||||
Altitude orbitale | 354 km kilomètres | |||||||
Inclinaison orbitale | 28,5 degrés | |||||||
Distance parcourue | 4 046 000 kilomètres | |||||||
Photo de l'équipage | ||||||||
Dale A. Gardner, William E. Thornton, Daniel C. Brandenstein, Richard H. Truly et Guion Bluford | ||||||||
Navigation | ||||||||
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La mission STS-8 est la huitième mission de la navette spatiale américaine et le troisième vol de l'orbiteur Challenger. Elle est lancée de nuit le et atterrit le , de nuit également (premier des 26 atterrissages de nuit de la carrière de la navette). Cette mission est également celle emportant le premier astronaute afro-américain, Guion Bluford. La mission parvient à atteindre tous ses objectifs de recherche planifiés, mais fut marquée par la découverte subséquente qu'un des deux accélérateurs latéraux à poudre (boosters, ou SRB) avait connu une défaillance majeure qui aurait pu s'avérer catastrophique pendant le lancement[Note 1].
La charge principale de la mission était INSAT-1B, un satellite indien de communications et d'observation météorologique, qui fut libéré par l'orbiteur pour se placer sur une orbite géostationnaire. La charge utile secondaire, en remplacement d'un satellite de communications de la NASA qui avait pris du retard, était une charge utile fictive de quatre tonnes, destinée à tester l'utilisation du système de manipulation à distance « Canadarm » de la navette. Des expériences scientifiques menées à bord de Challenger incluaient les tests environnementaux de nouveaux matériels et matériaux conçus pour les futurs engins spatiaux, l'étude de matériaux biologiques dans les champs électriques sous microgravité et la recherche sur le syndrome d'adaptation spatiale (également appelé « mal de l'espace »). Le vol servit également de test d'endurance (shakedown) pour le satellite TDRS-1 précédemment lancé, qui était nécessaire pour soutenir la mission STS-9 suivante.
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