Salins-les-Bains (prononcé [sa.lɛ̃ le bɛ̃] Écouter) est une commune française du département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté., située dans le Revermont jurassien.
Elle s'étend au fond de la vallée de la Furieuse, un affluent de la Loue, et est dominée par deux forts, le fort Saint-André à l'est et le fort Belin à l'ouest.
La ville possède une histoire glorieuse due à un passé industriel florissant de production du sel[1], l'« or blanc », remontant au Ve millénaire av. J.-C. Elle est ainsi la deuxième ville de Franche-Comté au Moyen Âge et compte environ 8 500 habitants à la veille de la Révolution française[2]. À partir du XIXe siècle, son activité industrielle s'étend grâce au développement de plâtrières, de scieries, et surtout de faïenceries. La ville s'engage parallèlement dans le tertiaire avec la création d’un établissement thermal en 1854, modernisé par son maire Jean-Marie de Grimaldi, alors que la seconde moitié du XXe siècle voit la disparition progressive des industries : la plâtrière ferme en 1958, la saline en 1962 et les faïenceries en 1995.
Salins-les-Bains compte aujourd'hui un peu moins de 2 500 habitants. Labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté, elle fonde sa reconversion économique sur les services, en particulier à travers trois secteurs : la santé, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s'appuie notamment sur la restauration et la valorisation d’un patrimoine historique riche et prestigieux marqué par l'inscription de la grande saline de Salins-les-Bains sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le , en extension de la saline royale d'Arc-et-Senans sur la liste depuis 1982.