On nomme sandhi (sanskrit en devanāgarī : संधि, saṃdhi[1], qui signifie « liaison »), d'après les grammairiens indiens, des modifications phonétiques (le plus souvent des assimilations) qui se produisent à la frontière entre deux mots dans un énoncé ou à la frontière entre deux morphèmes au sein d'un mot.
Lorsque le sandhi concerne le début ou la fin de ce mot, il est dit externe. À l'intérieur, il est interne :
Le sandhi en sanskrit suit des règles complexes.
Le sandhi peut aussi concerner les tons de mots se suivant. On le nomme alors sandhi tonal.
Enfin, on ne devrait pas confondre le sandhi avec le phénomène de la mutation consonantique, qui n'intervient que dans un contexte syntaxique précis (sémantiquement, c'est un cas particulier de sandhi).