Tchad | 2 750 000 |
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République centrafricaine | 350 000 |
Langues | sara ou Sar |
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Religions | Christianisme, religion traditionnelle, minoritairement musulmane |
Ethnies liées | Baguirmien ou Barma, Kenga, Boulala |
Les Saras sont des habitants du sud du Tchad. Ils représentent près de 30 % de la population du pays. Cette dénomination a été imposée durant la période coloniale «à l'ensemble des hommes habitant le “Tchad utile“»[1]. Ils parlent majoritairement des langues plus souvent apparentées, intercompréhensibles (Sar, Gor, Mbaye, Laka, Ngambaye, Kaba, Gouley, Mouroum, Yanbod, Kilang, Mongoh, Nar, etc.) et vivaient dans des sociétés d'agriculteurs à l'économie florissante à la fin du XIXe siècle.
L’établissement du premier Mbang qui a pris le pas sur les grands prêtres locaux grâce à ses pouvoirs mystiques et à l'organisation des rituels de Ndo, l’initiation Sara. Cette pratique est restée très secrète parmi les membres de ce grand groupe du sud du Tchad, bien que des analystes étrangers comme Robert Jaulin dans « La Mort Sara », Joseph Fortier dans « Le Couteau de jet. Histoire des Sar et de leurs rois au Tchad », Jean-Pierre Magnant dans « Terre Sara, terre tchadienne », et plus récemment Rosalie Edjou Djomniyo Kantiebo dans « Construire un homme. Le Yondo des Sara du Sud du Tchad » aient étudié les Sar, leur initiation, le Yondo, ainsi que le pouvoir et l’autorité du Mbang de Bédaya. Fondée au milieu du 19e siècle[2],