Date | Du 12 au |
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Lieu |
Kharkov (Kharkiv), Ukraine actuelle |
Issue | Victoire allemande |
Union soviétique | Reich allemand Royaume de Hongrie Royaume d'Italie |
Semion Timochenko | Fedor von Bock Friedrich Paulus Kurt Pflugbeil |
765 300 hommes[1] 1 176 chars 300 canons automoteurs 926 avions[2] |
~550 000 hommes 1 000 chars ~700 avions |
~270 000 hommes, dont : 170 958 tués, disparus ou prisonniers 106 232 blessés[1],[3] 2 086 canons 1 250 tanks[3] 542 avions[4] |
~20 000 tués, blessés ou disparus[5] 49 avions[4] 12 pilotes tués[4] 98 pilotes disparus[4] |
Batailles
Front de l’Est
Prémices :
Guerre germano-soviétique :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front central :
Front sud :
Allemagne :
Front nord et Finlande :
Europe orientale :
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Coordonnées | 49° 13′ 48″ nord, 37° 07′ 41″ est | |
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La seconde bataille de Kharkov, ainsi nommée par Wilhelm Keitel, a mis aux prises du 12 au les forces de l'Axe et l'Armée rouge dans le sud du front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle combine une attaque soviétique en direction de Kharkov et une contre-attaque allemande pour éliminer la tête de pont d'Izioum, sur le Donets, qui servait aux Soviétiques d'espace pour préparer leurs offensives. Après une contre-attaque hivernale qui avait repoussé les troupes allemandes loin de Moscou, mais aussi épuisé les réserves de l'Armée rouge, l'offensive de Kharkov fut pour celle-ci une nouvelle tentative pour reprendre l'initiative stratégique, même si elle ne réussit pas à garantir l'élément de surprise.
Le , les forces soviétiques sous le commandement du maréchal Semion Timochenko lancèrent une offensive contre la 6e armée allemande à partir d'une percée réalisée au cours de la contre-attaque hivernale. Après des premiers signes prometteurs, cette offensive fut arrêtée par la contre-attaque allemande. Des erreurs majeures de plusieurs officiers de l'état-major soviétique et de Staline lui-même, qui ne parvinrent pas à estimer avec précision le potentiel allemand et surestimèrent leurs propres forces, conduisirent au succès de la contre-attaque allemande « en pince », qui coupa les troupes soviétiques avancées du reste du front.