Date |
– (1 mois et 14 jours) |
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Lieu | Arménie, Haut-Karabagh et Azerbaïdjan |
Issue | Victoire de l'Azerbaïdjan |
Haut-Karabagh Arménie |
Azerbaïdjan Armée nationale syrienne Turquie |
Inconnues |
34.200+ hommes[2],[3] 2 580 hommes[4] |
3 825 morts[11] 150 à 270 prisonniers[12] |
2 908 morts[13] 541 morts au moins[14] |
2 morts[5]
Civils :
Conflit frontalier au Haut-Karabagh
Batailles
Coordonnées | 39° 50′ 16″ nord, 46° 46′ 24″ est | |
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La seconde guerre du Haut-Karabagh, aussi appelée guerre du Haut-Karabagh de 2020, ou guerre des 44 jours ou encore opération Poing d'acier par le gouvernement azerbaïdjanais[15] est un conflit post-soviétique opposant la république autoproclamée du Haut-Karabagh — aussi appelée Artsakh —, soutenue par l'Arménie, à l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, pour le contrôle du Haut-Karabagh, un État majoritairement peuplé d'Arméniens mais non reconnu par la communauté internationale depuis sa déclaration d'indépendance de l'Azerbaïdjan en 1991[16].
Après plusieurs mois de montée des tensions ponctuées d'escarmouches le long de la frontière, l'Azerbaïdjan déclenche le plusieurs assauts terrestres d'envergure contre le Haut-Karabagh[17],[18],[19], provoquant la mobilisation générale et l'instauration de la loi martiale dans ces pays.
Après treize jours de combat, le , une médiation russe permet aux deux parties de s'entendre sur un cessez-le-feu et une reprise des négociations. Les hostilités reprennent cependant peu après. Le , grâce à une médiation du groupe de Minsk, un second essai pour une mise en place d'un cessez-le-feu est lancé, sans succès. Un troisième cessez-le-feu, humanitaire, négocié par les États-Unis et débutant le , échoue également.
Le , après la prise de Chouchi, capitale historique du Haut-Karabagh, par l'armée azerbaïdjanaise, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian accepte de signer un accord de fin des hostilités sous l'égide de la Russie qui entre en vigueur le . Celui-ci est qualifié de « capitulation » par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev[20].
Selon l'accord, l'Azerbaïdjan garde les territoires conquis au Haut-Karabagh, et à terme récupère le contrôle de la totalité des sept districts azerbaïdjanais entourant le Haut-Karabagh et d'où les forces arméniennes doivent se retirer. Les Arméniens gardent un droit de passage au niveau du corridor de Latchine qui est sous le contrôle des forces de paix russes. L'accord prévoit également le rétablissement des voies de communication terrestres entre l'Azerbaïdjan et son exclave du Nakhitchevan, à travers le territoire arménien. L'accord prévoit également le déploiement de forces de paix russes dans la région pour cinq ans renouvelables et la création d'un centre d'observation russo-turc afin de contrôler le respect du cessez-le-feu[21]. La question du statut politique du Haut-Karabagh, qui a perdu un tiers de son territoire[22], demeure irrésolue à l'issue du conflit et aucune proposition n'est faite à cet égard.
La signature de cet accord entraîne plusieurs manifestations en Arménie, réclamant la démission du Premier ministre Nikol Pachinian. À la suite d'une crise politique ayant duré plusieurs mois, celui-ci reste en poste après sa victoire aux élections législatives anticipées de 2021.
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