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Lieu | Cisjordanie, Bande de Gaza, Israël |
Issue |
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Israël | Fatah Hamas Jihad islamique FPLP et d'autres groupes activistes Soutiens : Iran[1]Irak (jusqu'en 2003)[2] |
Ismaël Haniyeh Mahmoud al-Zahar Khaled Mechaal Nizar Rayyan Osama Mazini (en) Tawfik Jaber Ahmed Jabari Mohammed Deif Said Seyam Ihab al-Ghussein (en) Ramadan Shallah Abdelaziz Awda |
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Batailles
La seconde intifada ou Intifada al-Aqsa (arabe : الإنتفاضة الفلسطينية الثانية ou إنتفاضة الأقصى) désigne la période de violence israélo-palestinienne à partir de jusqu'à environ . Les événements sont décrits par Israël comme une campagne de terrorisme palestinien, tandis qu'ils sont décrits par les Palestiniens comme une révolte contre l'occupation et la colonisation[4].
Le début de la seconde intifada est marqué par la visite d'Ariel Sharon, le chef de l'opposition israélienne sur l'esplanade des Mosquées et le mont du temple, le et la mort de Mohammed al-Dura deux jours plus tard. Elle se marque par des émeutes palestiniennes dans les territoires occupés auxquelles se joint la population palestinienne de nationalité israélienne. Elle est immédiatement réprimée par l'armée israélienne. Après quinze jours, on compte plus de 100 morts palestiniens et vingt-quatre israéliens (dix Juifs[5], ainsi que quatorze Arabes israéliens tués par la police israélienne[6]). Le , la violence grimpe d'un cran quand le Hamas et le Jihad islamique lancent une campagne d'attentats-suicides contre les centres urbains israéliens, avec plus d'une quarantaine d'attentats perpétrés jusqu'à la fin de l'année 2001[7].
Israël lance l'opération Rempart en , marquée par la bataille de Jénine et la construction d'un mur de séparation israélienne. Suivront également plusieurs opérations militaires dont l'opération Arc-en-ciel (), l'opération Pluies d'été (), l'opération Plomb durci (nouvel an 2009) suivie par la Guerre de Gaza.
Certains auteurs considèrent que le soulèvement prend fin en 2003 avec l'amorce de la Feuille de route pour la paix du Quartet pour le Moyen-Orient, l'accord sur une trêve avec Israël entre les différentes factions palestiniennes, et le début des pourparlers de paix entre Ariel Sharon et Mahmoud Abbas[8]. D'autres auteurs considèrent qu'elle prend fin avec le cessez-le-feu observé par le Hamas, conséquence de mesures politiques et diplomatiques pour certains[9], ou de la force de dissuasion des assassinats ciblés pour d'autres[10]. Marquée notamment par la rencontre de Charm-el-Cheikh entre Sharon et Abbas ()[11], et le désengagement unilatéral israélien de Gaza, l'année 2005 est une autre date communément admise pour le terme de ces événements[12],[13],[14]. Enfin, certains politologues considèrent que les moyens d'actions ont changé, mais que la seconde Intifada se poursuit jusqu'à nos jours avec les attaques à la roquette contre Israël[15].