Septimanie | ||
Couverture du no 1, motif signé Josep Clarà. | ||
Discipline | Art et littérature | |
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Langue | français | |
Directeur de publication | Paul Duplessis de Pouzilhac | |
Rédacteur en chef | Andrée Bruguière de Gorgot, Paule de Gimazane | |
Publication | ||
Période de publication | de 1923 à 1944 | |
Fréquence | trimestriel | |
Indexation | ||
ISSN | 1775-593X | |
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Septimanie est une revue trimestrielle française valorisant la culture régionale languedocienne comptant 192 numéros parus entre 1923 et 1944[1]. Elle doit son nom à la Septimanie, province occidentale de la Gaule narbonnaise à l'époque romaine, qui comprenait sept évêchés importants : Agde, Béziers, Maguelone, Nîmes, Lodève, Uzès et Narbonne.
Le premier numéro[2] parait le 15 novembre 1923 et son comité éditorial est alors composé de Paul Duplessis de Pouzilhac (1882-1858), médecin et fondateur qui dirigera la revue jusqu'à son dernier numéro, de la poétesse Andrée Bruguière de Gorgot, comme rédactrice en chef et Paul Castéla, futur directeur de la revue d'art Mediterranea[3], comme secrétaire général.
Les bibliothèques patrimoniales de Paris rapportent que Septimanie est une publication de luxe destinée à un public de bibliophiles. Son éditeur veillant au prestige de la revue, a choisi un papier de Hollande de grande qualité, la typographie et la mise en page sont soignées, et son tirage limité est confié à « la vieille imprimerie du Maître Montane sise au quai du Verdanson à Montpellier »[4].
Chaque numéro traite d’un thème et présente des textes inédits de grands auteurs dont André Gide, Paul Valéry, Paul Claudel, Jean Cocteau, Paul Voivenel, Charles Trenet. La revue est richement illustrée, majoritairement par des gravures sur bois et linogravures, réalisées par des artistes de l'entre-deux-guerres.
Un article du numéro de mai 1924 révèle que la rédactrice en chef, Andrée Bruguière de Gorgot aurait posé pour le dessin de la vendangeuse de la couverture[5]. Celle-ci apparait pour la dernière fois dans les fonctions de rédactrice en chef dans le numéro de juillet 1924[6].
Avec la création de sa revue Mediterranea à Nice, Paul Castéla cesse ses fonctions de secrétaire de la revue à partir de juin 1926.
Pour les derniers numéros qui paraissent juste avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est la romancière Paule de Gimazane qui assure les fonctions de rédactrice en chef.
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