Shamash

Utu

Shamash / Utu
Dieu de la mythologie mésopotamienne
Bas-relief représentant le dieu Shamash faisant face au roi babylonien Nabû-apla-iddina (888-855 av. J.-C.) introduit par un prêtre et une divinité protectrice ; entre les deux, le disque solaire symbolisant le dieu[1]. British Museum.
Bas-relief représentant le dieu Shamash faisant face au roi babylonien Nabû-apla-iddina (888-855 av. J.-C.) introduit par un prêtre et une divinité protectrice ; entre les deux, le disque solaire symbolisant le dieu[1]. British Museum.
Caractéristiques
Autre(s) nom(s) Utu
Fonction principale dieu-Soleil, dieu de la justice et des incantations magiques
Parèdre Aya
Culte
Région de culte Mésopotamie
Temple(s) Sippar et Larsa
Symboles
Attribut(s) Disque solaire, disque solaire ailé

Shamash, aussi transcrit Šamaš, est le nom akkadien du dieu-Soleil dans le panthéon mésopotamien. Il correspond au sumérien Utu. Il occupe une petite position secondaire dans la hiérarchie divine par rapport au dieu Lune Sîn, considéré comme son père, et a un rôle effacé dans la mythologie, qui contraste avec la grande popularité dont il a bénéficié auprès des anciens Mésopotamiens comme l'atteste le fait que nombre d'entre eux ont porté un nom faisant référence à ce dieu.

Shamash était vu comme le garant de la justice. Tout comme le soleil disperse les ténèbres, il expose en pleine lumière le mal et l'injustice. Dans la mentalité mésopotamienne, cette fonction de justice a été mise en relation avec celle de guérison, vue comme la libération de l'emprise de maux injustement subis, ou encore avec la divination, Shamash éclairant les messages divins qui apparaissent dans les entrailles d'ovins, dans les rituels d'hépatoscopie très répandus en Mésopotamie ancienne. Il exerce également des fonctions semblables envers les défunts : selon la mythologie mésopotamienne le dieu-soleil se trouve dans le Monde souterrain, les Enfers, il intervient dans des exorcismes en lien avec des fantômes et dans des jugements de défunts. Tout cela lui vaut d'être célébré dans de nombreux hymnes et prières qui figurent parmi les plus belles pièces de la littérature mésopotamienne.