Sitta nagaensis
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Aves |
Ordre | Passeriformes |
Famille | Sittidae |
Genre | Sitta |
La Sittelle des Naga (Sitta nagaensis) est une espèce d'oiseaux de la famille des Sittidae. C'est une sittelle de taille moyenne, mesurant de 12,5 à 14 cm de longueur. Les parties supérieures sont d'un gris-bleu uni, avec un trait loral noir très marqué. Les parties inférieures sont uniformes de la gorge au ventre, grises à chamois, avec du rouge brique sur les flancs, et les sous-caudales blanches bordées de roux. La Sittelle des Naga émet différentes sortes de cris, pouvant parfois rappeler l'alarme de troglodytes, et son chant est un crépitement monotone et stéréotypé, typiquement en chichichichichi. Peu de données existent quant à son écologie, mais elle se nourrit probablement de petits arthropodes et de graines, et la saison de reproduction commence entre mars et mai. Le nid est typiquement situé dans un trou dans le tronc d'un arbre, et la couvée compte deux à cinq œufs.
La Sittelle des Naga vit depuis l'extrême Nord-Est de l'Inde, dans une partie du Tibet et du Centre-Sud de la Chine, sa répartition descendant jusque dans l'Est de la Birmanie et le Nord-Ouest de la Thaïlande. Des populations isolées vivent dans le Sud du Laos et du Viêt Nam. Elle peuple les forêts sempervirentes ou les pinèdes, mais peut aussi s'accommoder de forêts mixtes ou décidues. Sa répartition altitudinale varie selon les localités, mais s'étale de 915 à 4 570 m. L'espèce est décrite en 1874 par le naturaliste britannique Henry Godwin-Austen qui la nomme Sitta nagaensis en référence aux Naga Hills, lieu de collecte du matériel type. Elle appartient au groupe d'espèces « europaea » — comprenant notamment la Sittelle du Cachemire (S. cashmirensis) et la Sittelle torchepot (S. europaea) — qui maçonnent toutes l'entrée de leur nid. Les effectifs de l'espèce ne sont pas estimés mais semblent en déclin. Cependant, la distribution de l'oiseau est relativement vaste, et l'Union internationale pour la conservation de la nature considère l'espèce comme de « préoccupation mineure ».