Titre québécois | Solo : Une histoire de Star Wars |
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Réalisation | Ron Howard |
Scénario |
Jonathan Kasdan Lawrence Kasdan |
Musique |
John Powell John Williams |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Allison Shearmur Productions Imagine Entertainment Lord Miller Productions Lucasfilm Ltd. Walt Disney Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Science-fiction |
Durée | 135 minutes |
Sortie | 2018 |
Série A Star Wars Story
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Solo: A Star Wars Story ou Solo : Une histoire de Star Wars au Québec est un film de science-fiction américain de type space western réalisé par Ron Howard, sorti en 2018. Écrit par Lawrence et Jonathan Kasdan et interprété par Alden Ehrenreich, Emilia Clarke, Donald Glover et Woody Harrelson.
Le film s'inscrit dans l'univers narratif de la franchise Star Wars, dont il constitue le troisième long-métrage dérivé et le onzième film.
Son histoire se situe chronologiquement entre La Revanche des Sith et Un nouvel espoir, treize ans avant ce dernier. L'intrigue traite du périple du personnage de Han Solo, un déserteur de l'armée impériale devenu contrebandier dans ses jeunes années et dévoile des éléments inédits sur les origines de Han Solo, sa rencontre avec Chewbacca, son acquisition du Faucon Millenium et le raid de Kessel.
Il s'agit du premier film de la saga dans lequel l'interprète de Han Solo n'est pas Harrison Ford, qui a incarné le contrebandier dans cinq longs métrages entre 1977 et 2019. L'interprète de Lando Calrissian change également, l'acteur Billy Dee Williams l'ayant déjà joué en 1980, 1983 et 2019. Le tournage du film est marqué par des rebondissements, de sorte que les réalisateurs originels Phil Lord et Chris Miller sont remplacés en juin 2017, après plusieurs mois de tournage, par Ron Howard. Il s'agit également du seul long-métrage de la saga où les personnages de R2-D2 et C-3PO sont absents.
Le film reçoit un accueil tiède de la part de la critique et connaît un échec commercial relatif puisqu'il engrange les plus faibles recettes de la franchise cinématographique en récoltant environ 390 millions de dollars pour un budget de 275 millions. La critique loue généralement l'esthétique, l'inspiration visuelle et les effets spéciaux du film alors que le scénario est souvent décrié en raison de son manque d'imagination. Les contradictions sont plus marquées en ce qui concerne l'interprétation des rôles.
Présenté en sélection officielle lors de la 71e édition du Festival de Cannes dans la catégorie « Hors compétition », il concourt aussi pour obtenir l'Oscar des meilleurs effets visuels à la 91e cérémonie des Oscars du cinéma et le Grammy Award de la meilleure composition instrumentale à la 61e cérémonie des Grammy Awards. Également nommé dans plusieurs cérémonies mineures, seules ses compositions musicales y sont récompensées.