Square Kilometre Array

Square Kilometre Array
Vue d'artiste du site Sud Africain.
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Comprend
SKA Telescope, Australia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Première lumière
(?)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Square Kilometre Array - Australie
Vue d'artiste du site Australien.
Présentation
Type
Radio-interféromètre (d), antenne réseau à commande de phaseVoir et modifier les données sur Wikidata
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depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
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Le Square Kilometre Array (en abrégé SKA, en français « Réseau d'un kilomètre carré ») est un projet de radiotélescope géant, de surface collectrice équivalente d’un kilomètre carré (comme son nom l'indique), constitué de plusieurs réseaux interférométriques dans les longueurs d'onde métriques et centimétriques. SKA a été conçu par un consortium scientifique international pour étudier des questions scientifiques essentielles allant de la naissance de notre Univers aux origines de la vie.

Son déploiement est prévu successivement sur deux sites, en Afrique du Sud puis en Australie :

  • la Phase 1 (SKA1), dont le coût estimé est de 674 M€ (en valeur 2016) et le début de construction est prévu pour 2020, pour une mise en service à l'horizon 2024+, consiste à installer environ 10 % du réseau final, sous forme d'environ 200 télescopes paraboliques situés en Afrique du Sud (SKA1-MID), et de 130 000 antennes phasées fixes travaillant aux basses fréquences dans l'ouest de l’Australie (SKA1-LOW). SKA1 représentera un saut qualitatif immense par rapport aux instruments existants, et permettra des avancées décisives dans toutes les thématiques de l'astrophysique et de la physique modernes, comme la cosmologie, l'origine des champs magnétiques cosmiques, le milieu interstellaire, la formation des étoiles aux différentes époques de l'Univers, les ondes gravitationnelles, etc.
  • la Phase 2 (SKA2) est envisagée pour les années 2030. Dans cette configuration finale, SKA2 sera l'instrument ultime de la radioastronomie basse fréquence du XXIe siècle.

Dès la phase 1, SKA sera l'une des plus formidables machines jamais déployées par l'homme, et de loin la plus impressionnante sur le plan du débit de données et de la puissance de calcul engagée. Comparé au Very Large Array[1], le meilleur instrument actuel dans cette gamme de fréquences, SKA1-MID aura une résolution 4 fois supérieure, sera 5 fois plus sensible, et 60 fois plus rapide pour couvrir de grands champs (mode survey). De même, SKA1-low sera 8 fois plus sensible et 125 fois plus rapide que LOFAR, le meilleur instrument actuel dans la gamme des basses fréquences de SKA.

SKA observera les ondes radio de basse fréquence, et couvrira une gamme de longueurs d'onde sans précédent, allant d'environ 50 MHz (6 m de longueur d’onde) à plus de 20 GHz (1.5 cm de longueur d’onde). Cette gamme importante, comparable à l’ensemble X mous – UV – visible – proche infrarouge, ainsi que le gain attendu en matière de vitesse de relevé et de qualité d'image par rapport aux radiotélescopes actuels, donnera accès à une science transformationnelle aux longueurs d'onde centimétriques et métriques.

En Europe, SKA est reconnu comme une infrastructure de recherche majeure et un projet phare de l'European Strategy Forum on Research Infrastructures (ESFRI)[2].

  1. Site web du Jansky Very Large Array
  2. « ESFRI roadmap », sur European Research Infrastructures roadmpa (consulté le ).