Stanislas II | ||
Stanislas II roi de Pologne et Lituanie. | ||
Titre | ||
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Roi de Pologne et grand-duc de Lituanie | ||
– (31 ans, 2 mois et 19 jours) |
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Couronnement | en la Cathédrale Saint-Jean de Varsovie |
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Prédécesseur | Auguste III | |
Successeur | Frédéric-Auguste Ier(duc de Varsovie) | |
Biographie | ||
Titre complet | Roi de Pologne et grand-duc de Lituanie | |
Dynastie | Poniatowski | |
Nom de naissance | Stanisław Antoni Poniatowski | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Vowchyn (république des Deux Nations) | |
Date de décès | (à 66 ans) | |
Lieu de décès | Saint-Pétersbourg (Russie) | |
Père | Stanislas Poniatowski | |
Mère | Konstancja Czartoryska | |
Conjoint | Elżbieta Szydłowska | |
Résidence | Palais royal de Varsovie | |
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Rois de Pologne | ||
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Stanislas II (en polonais : Stanisław August), de son vrai nom Stanislas Antoine Poniatowski (Stanisław Antoni Poniatowski), né le à Vowchyn (actuelle Biélorussie) et mort le à Saint-Pétersbourg, est, de 1764 à 1795, le dernier roi de Pologne et grand-duc de Lituanie, à l'époque de la république des Deux Nations.
Selon la titulature officielle, il est « par la grâce de Dieu et la volonté du peuple, roi de Pologne, grand-duc de Lituanie et duc de Ruthénie, Prusse, Mazovie, Samogitie, Kiev, Volhynie, Podolie, Podlasie, Livonie, Smolensk, Siewierz et Czernihów. »
Son règne a connu bien des vicissitudes. En 1762, son ancienne maîtresse, la princesse russe d'origine allemande Catherine, née Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst, devient impératrice de Russie sous le nom de Catherine II. En 1764, après la mort d'Auguste III, Poniatowski est élu roi de Pologne en tant que candidat de la Russie et de la famille Czartoryski, qui est favorable à l'alliance étroite de la Pologne avec la Russie. Celle-ci, secondée par la Prusse, joue un rôle important au début du règne de Stanislas II, par le biais de son ambassadeur à Varsovie Nicolas Repnine.
La révolte d'une partie de la noblesse hostile à la Russie, liguée dans la confédération de Bar (1768-1772), aboutit au premier partage de la Pologne (1772). Stanislas II, maintenu sur le trône du fait de la défaite des confédérés, s'efforce alors de promouvoir un certain nombre de réformes, dont on peut citer la création de la Commission de l'Éducation nationale (1773), dans la limite de ce que son protecteur russe peut accepter.
Mais à la fin des années 1780, le mouvement de réforme prend une telle ampleur, à l'époque de la Grande Diète (1788-1792), qu'elle suscite l'hostilité de la Russie, dirigée par Catherine II jusqu'en 1796 : la promulgation de la Constitution du , la première en Europe, est l'origine directe de la guerre russo-polonaise de 1792, dont la suite est le deuxième partage de la Pologne (1793) et la soumission de Stanislas au parti pro-russe de la confédération de Targowica. En 1794, Stanislas apporte toutefois un certain soutien à l'insurrection dirigée par Tadeusz Kosciuszko contre la Russie. Sa défaite aboutit au troisième partage de la Pologne en 1795 : privée de la totalité de son territoire, la république des Deux Nations cesse d'exister et Stanislas est contraint d'abdiquer, pour aller finir sa vie à Saint-Pétersbourg, au début du règne de Paul Ier.