Surveillance

Caméras de surveillance.
Hélicoptère surveillant Lille après l’élection présidentielle de 2007.

La surveillance est l'acte d’observer des activités (humaines en général) ou un lieu. Techniquement, on parle aussi de supervision ou de monitoring.

Secrète ou évidente, elle est ancienne ; il y a 2 500 ans, L'Art de la guerre de Sun Tzu, décrivait comment utiliser des espions contre des ennemis. Récemment, l’électronique moderne et la technologie informatique, conjointement au développement des satellites, de l'internet et du smartphone ont ouvert de nouveaux champs et moyens à la surveillance (individuelle ou de masse).

La contre-surveillance est la pratique d’éviter la surveillance ou de la rendre difficile. Avec les développements récents – comme Internet, les systèmes de sécurité électroniques, les bases de données – la contre-surveillance s’est étendue en champ et complexité, dont pour protéger la vie privée.

La sousveillance (ou « surveillance inversée ») est la pratique inverse, ou par exemple des citoyens photographient la police, des clients photographient des vendeurs.

L'épidémiosurveillance vise à détecter et contrôler les maladies infectieuses ou chroniques, au profit de la santé publique. En France, elle est confiée à l'Institut de veille sanitaire et à des réseaux de médecins (ex. : réseau Sentinelles de l'Inserm).

Selon le criminologue Nicolas Desurmont, il y a trois types de surveillance: la surveillance ostentatoire pouvant aboutir au Gang-stalking, la surveillance erratique qui est aléatoire et la surveillance occultée qui est cachée[1]. La surveillance ostentatoire est associée à une police politique dans un objectif de lynchage[2].

  1. La géocriminologie en contexte de gang-stalking, Nicolas Desurmont, 2009, p.11. In International e-Journal of Criminal Science, Artículo 1, Número 3, (2009), http://www.ehu.es/inecs, (ISSN 1988-7949)
  2. La géocriminologie en contexte de gang-stalking, Nicolas Desurmont, 2009, p.16. In International e-Journal of Criminal Science, Artículo 1, Número 3, (2009), http://www.ehu.es/inecs, (ISSN 1988-7949)