T-34 | ||||||||
T-34-85 au musée des blindés de Saumur. | ||||||||
Caractéristiques de service | ||||||||
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Service | Depuis 1940 | |||||||
Production | ||||||||
Concepteur | Mikhaïl Kochkine | |||||||
Année de conception | 1940 | |||||||
Unités produites | 84 170 | |||||||
Caractéristiques générales | ||||||||
Équipage | • T-34 : 4 membres d'équipage (commandant, tireur, conducteur, opérateur radio) • T-34-85 : 5 membres d'équipage (+ chargeur). |
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Longueur | 5,92 m | |||||||
Largeur | 3 m | |||||||
Hauteur | 2,45 m | |||||||
Masse au combat | 28 à 32 tonnes | |||||||
Blindage (épaisseur/inclinaison) | ||||||||
Type | • 45 mm masque du canon • 90 mm mantelet |
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Frontal (caisse) | 45 à 75 mm | |||||||
Latéral (caisse) | 40 à 45 mm | |||||||
Frontal (tourelle) | 45 à 90 mm | |||||||
Latéral (tourelle) | 45 à 75 mm | |||||||
Arrière (tourelle) | 45 à 52 mm | |||||||
Armement | ||||||||
Armement principal | • T-34 : canon F-34 de 76,2 mm (100 obus) ou D-5T (zh) de 85 mm • T-34 85 : canon ZiS-53 de 85 mm (60 obus) |
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Armement secondaire | Deux mitrailleuses DT de 7,62 mm (3 150 coups) | |||||||
Mobilité | ||||||||
Moteur | V12 diesel V-2-34 | |||||||
Puissance | 500 ch (367,7 kW) | |||||||
Suspension | Christie | |||||||
Vitesse sur route | • 55 km/h sur route • 40 km/h en tout-terrain |
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Puissance massique | 17,5 ch/t | |||||||
Autonomie | • 350 km sur route • 250 km en tout-terrain |
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Chronologie des modèles | ||||||||
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Le T-34 est un char de combat moyen soviétique entré en service en 1940 au sein de l'Armée rouge.
Descendant des chars rapides « BT », il constitua un remarquable équilibre entre les trois composantes fondamentales qui caractérisent la qualité d'un blindé : la puissance de feu, la protection et la mobilité. Il joua un rôle essentiel sur le Front de l'Est au cours de la Seconde Guerre mondiale, ce qui fait du char T-34 l'un des symboles de la victoire contre le nazisme[1],[2]. Char légendaire[3],[4], le T-34 est considéré pour beaucoup comme le meilleur blindé des forces alliées et l'un des meilleurs chars de la Seconde Guerre mondiale[1]. Certains généraux allemands, dont Ewald von Kleist et Heinz Guderian (spécialiste de la Blitzkrieg), reconnaissaient la supériorité du T-34 face aux panzers. Le premier disait que le T-34 était « le meilleur char du monde[5],[2] »[4].
Présent en faible nombre sur le front de l'Est lors de l'opération Barbarossa[6] en 1941, le blindé souffrit du manque d'entraînement des équipages et de l'inexpérience de l'encadrement de l'Armée rouge, affaibli par les Grandes Purges staliniennes. Le T-34-76 (doté d'un canon de 76,2 mm) et le colossal KV-1[1] contribuèrent à ralentir l'avancée nazie pour permettre l'organisation de la défense et le déplacement des usines et de leurs ouvriers par millions vers l'Oural et la Sibérie. Une fois le front stabilisé à l'hiver 1941, le T-34-76 participa aux contre-offensives géantes lancées notamment par le général Gueorgui Joukov[7],[8],[9], lors de la bataille de Moscou et de la bataille de Stalingrad en 1942[10],[11].
Le T-34-76 joua un rôle déterminant lors de la bataille de Koursk à l'été 1943. Mais il était alors dépassé par les plus récents panzers et ses pertes furent sévères[12]. L'expérience de la bataille de Koursk conduisit à l'évolution la plus importante et la plus réussie du T-34, lancée à l'automne 1943 : le T-34-85. Doté d'un canon de 85 mm, le T-34-85 constitua le fer de lance de l'Armée rouge de l'opération Bagration, à l'été 1944, jusqu'à la bataille de Berlin puis, après la chute du IIIe Reich, face à l'Armée impériale japonaise, lors de l'offensive de Mandchourie, en . L'économie planifiée socialiste permit à l'URSS de produire près de 60 000 chars T-34 de 1941 à 1945 — un exploit — malgré l'invasion nazie[13],[14],[15],[16]. Au total, 84 070 T-34 sortirent des usines du Bloc de l'Est de 1940 à 1958, ce qui en fait le second char le plus produit de tous les temps, derrière ses successeurs : les T-54 et T-55[17].
Sa capacité d'évolution, alliée à sa facilité de construction et d'entretien, lui permirent d’être disponible en très grand nombre et lui assurèrent son exceptionnelle longévité. Vingt-sept pays l'utilisaient encore en 1996.
Le musée des Blindés de Saumur (France) expose trois chars T-34 : un T-34-76 modèle 1941[18] et deux T-34-85 modèle 1944[19],[20].