Tension superficielle

Tension superficielle
Présentation
Type
La tension superficielle permet à un pengő hongrois en aluminium de ne pas couler au fond du verre d'eau (bien que l'aluminium soit plus dense que l'eau)…
et aux gerridés de se déplacer à la surface d'une mare.

La tension superficielle[1],[2] est un phénomène physico-chimique lié aux interactions moléculaires d'un fluide. Elle résulte de l'augmentation de l'énergie à l'interface entre deux fluides. Le système tend vers un équilibre qui correspond à la configuration de plus basse énergie, il modifie donc sa géométrie pour diminuer l'aire de cette interface. La force qui maintient le système dans cette configuration est la tension superficielle.

Une conséquence est que pour augmenter l'aire de l'interface, il faut appliquer une force suffisante, sinon le système reste dans sa configuration de surface minimale. Cet effet permet par exemple à certains insectes de marcher sur l'eau, à un objet léger de se maintenir à la surface d'un liquide, à la rosée de ne pas s'étaler sur les pétales de fleurs, et explique la capillarité.

  1. Pierre-Gilles De Gennes, Françoise Brochard-Wyart et David Quéré, Gouttes, bulles, perles et ondes, Belin, (ISBN 2-7011-3024-7 et 978-2-7011-3024-8, OCLC 300479545, lire en ligne)
  2. Etienne Guyon, Jean-Pierre Hulin et Luc Petit, Hydrodynamique physique, EDP Sciences, (ISBN 978-2-7598-0792-5 et 2-7598-0792-4, OCLC 820849826, lire en ligne)