La texture des aliments est une qualité organoleptique qui peut se définir comme « la manifestation sensible et fonctionnelle des propriétés structurales et mécaniques des aliments, détectées par les sens de la vision, de l'ouïe, du toucher et de la kinesthésie »[1]. Chaque aliment tire de sa texture ordinaire une partie de ses caractéristiques, donc de sa singularité. De plus la texture n'est pas d'une importance identique pour tous les aliments : les liquides sont relativement aux solides moins déterminés par cet aspect, comme parmi ces derniers, le beurre l'est moins que le pain aux textures très diverses, ou le raisin moins que la tomate à la chair plus nettement structurée.
Avant même la consommation et les sensations qu'elle devrait susciter, la texture d'un aliment est évaluée du regard, par le toucher, et est prise en considération de multiples manières par le consommateur ou le cuisinier, à différents stades :