The Velvet Underground

The Velvet Underground
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The Velvet Underground en 1968. De gauche à droite : Lou Reed, Maureen Tucker, Doug Yule, et Sterling Morrison.
Informations générales
Autre nom The Primitives
The Warlocks
The Falling Spike
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Art rock, protopunk, Avant Garde, Garage Rock, rock expérimental, avant-pop
Années actives 19651973
19921994
Labels Verve Records, Atlantic Records
Composition du groupe
Anciens membres Angus MacLise
Lou Reed
John Cale
Sterling Morrison
Maureen Tucker
Doug Yule

The Velvet Underground [ðə ˈvɛlvɪt ˈʌndəɹɡɹaʊnd][1] est un groupe de rock américain, originaire de New York. Formé au milieu des années 1960, il est lié à l'aventure de la Factory d'Andy Warhol qui l'a produit. D'abord connu des seuls milieux « underground » new-yorkais, son influence n'a cessé de croître après sa dissolution[2]. Il a beaucoup influencé David Bowie, qui, à ses débuts, a été parmi les premiers à interpréter un de leurs titres dans des clubs[7].

Principalement composé de Lou Reed, Sterling Morrison, John Cale, Moe Tucker et temporairement de Nico, le Velvet Underground a connu, malgré sa brève existence, une grande fertilité musicale. Les thèmes abordés reflètent l'univers de la Factory, dans lequel le groupe gravite : drogues dures, sado-masochisme, prostitution[8], androgynie, bisexualité[9] et même transidentité[11].

L'influence du Velvet sur les générations suivantes est incontestable : le groupe inspirera le punk rock des années 1970[2],[12] ainsi qu'une partie du glam rock, de la new wave et du rock alternatif anglophone[13],[12]. Leur premier album paru en 1967, The Velvet Underground and Nico (en collaboration avec la chanteuse allemande Nico) est décrit par le magazine Rolling Stone comme l'album rock le plus influent jamais réalisé (« most prophetic rock album ever made »), lequel le classe 13e du classement des 500 plus grands albums de tous les temps[14]. En 2004, Rolling Stone attribue la 19e place au groupe dans son classement des 100 plus grands artistes de tous les temps[15]. Le groupe, présenté par Patti Smith, est entré au Rock and Roll Hall of Fame en 1996[16].

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
  2. a et b Laufer et Blum 2014, p. 2980.
  3. (en) Paul Kinder, « David Bowie Concerts 1958 to 1969 », sur bowiewonderworld.com, (consulté le ).
  4. (en) « Waiting For My Man (The Riot Squad version) », sur bowiewonderworld.com (consulté le ).
  5. David Buckley (trad. de l'anglais par Florence Bertrand), David Bowie : Une étrange fascination, Flammarion, (ISBN 978-2-08-135508-8), p. 52.
  6. (en) « The Riot Squad – The Toy Soldier EP », sur Discogs.
  7. Le , David Bowie reprendra I'm Waiting for the Man avec son groupe The Buzz au 7 Club de Shrewsbury en Angleterre[3], puis l'enregistrera sous le titre I'm Waiting for my Man avec The Riot Squad le , bien avant que Velvet Underground ne devienne populaire en Europe[4],[5]. Le label Acid Jazz a publié cet enregistrement historique sur la face B du EP The Toy Soldier en 2013[6].
  8. Unterberger 2012, p. 119.
  9. Bruno Blum, « Lou Reed », dans Michka Assayas (dir.), Le nouveau dictionnaire du rock, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 978-2221915776), p. 2244.
  10. (fr + en) Lou Reed (trad. Sophie Couronne, Larry Debay, préf. Bernard Comment), Chansons : L'intégrale - 1967-1980, vol. 1, Points, (ISBN 978-2757845493), p. 8.
  11. Lire l'analyse de Bernard Comment dans sa préface du 1er volume de l'intégrale des paroles de Lou Reed[10].
  12. a et b (en) The Velvet Underground sur l’Encyclopædia Britannica.
  13. Fevret 1990, p. 18.
  14. (en) « 500 Greatest Albums of All Time », sur Rolling Stone, (consulté le ).
  15. (en) « 100 Greatest Artists », sur Rolling Stone, (consulté le ).
  16. (en) « Patti Smith Inducts the Velvet Underground in 1996 », sur Rock and Roll Hall of Fame (consulté le ).