Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Église des jacobins de Toulouse (d) (depuis le ) |
Formation | |
École/tradition |
Aristotélisme, fondateur du thomisme |
Principaux intérêts | |
Idées remarquables | |
Influencé par | |
A influencé |
(entre autres…) Gilles de Rome, Dante, Cajétan, Ignace de Loyola, Suárez, Locke, Leibniz, Brentano, Maritain, Gilson, Heidegger, Geach, Boutang, Anscombe, René Guénon |
Père |
Landulphe d'Aquino (d) |
Saint Thomas d'Aquin | |
Thomas d'Aquin, docteur de l'Église catholique, Fra Angelico, 1395-1455. | |
Saint – Docteur de l'Église | |
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Naissance | 28 janvier 1225 (château de Roccasecca près d'Aquino en Italie) royaume de Sicile |
Décès | 7 mars 1274 (à 49 ans) abbaye de Fossanova dans les États pontificaux |
Ordre religieux | Ordre des Prêcheurs |
Canonisation | 18 juillet 1323 Avignon par Jean XXII |
Docteur de l'Église | 1567 par Pie V |
Fête | 28 janvier (7 mars jusqu'en 1969) |
Saint patron | écoles et universités catholiques, libraires |
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Thomas d'Aquin, né en 1225 ou 1226 au château de Roccasecca près d'Aquino, dans la partie péninsulaire du royaume de Sicile (Latium), et mort le à l'abbaye de Fossanova près de Priverno dans les États pontificaux (dans le Latium également), est un religieux italien de l'ordre dominicain, célèbre pour son œuvre théologique et philosophique.
Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique, il est canonisé le par Jean XXII[1], puis proclamé docteur de l'Église par Pie V, en 1567 et patron des universités, écoles et académies catholiques, par Léon XIII en 1880. Il est également l'un des patrons des libraires. Il est aussi qualifié du titre de « Docteur angélique » (Doctor angelicus) ou encore de « prince des scolastiques ». Son corps est conservé sous le maître-autel de l'église de l'ancien couvent des dominicains de Toulouse.
De son nom dérivent les termes :
En 1879, le pape Léon XIII, dans l'encyclique Æterni Patris, a déclaré que les écrits de Thomas d'Aquin exprimaient adéquatement la doctrine de l'Église. Le concile Vatican II (décret Optatam Totius sur la formation des prêtres, no 16) propose l'interprétation authentique de l'enseignement des papes sur le thomisme en demandant que la formation théologique des prêtres se fasse « avec Thomas d'Aquin pour maître ».
Thomas d'Aquin a proposé, au XIIIe siècle, une œuvre théologique qui repose, par certains aspects, sur un essai de synthèse de la raison et de la foi, notamment lorsqu'il tente de concilier la pensée chrétienne et la philosophie d'Aristote, redécouverte par les scolastiques à la suite des traductions latines du XIIe siècle.
Il distingue les vérités accessibles à la seule raison, de celles de la foi, définies comme une adhésion inconditionnelle à la Parole de Dieu. Il qualifie la philosophie de servante de la théologie (philosophia ancilla theologiæ) afin d'exprimer comment les deux disciplines collaborent de manière « subalternée » à la recherche de la connaissance de la vérité, chemin vers la béatitude.