Tikal

Parc national de Tikal *
Image illustrative de l’article Tikal
Temple I de Tikal (47 m de haut)[1].
Coordonnées 17° 13′ 20″ nord, 89° 37′ 25″ ouest
Pays Drapeau du Guatemala Guatemala
Subdivision Département du Petén
Type Mixte
Critères (i) (iii) (iv) (ix) (x)
Numéro
d’identification
64
Région Amérique latine et Caraïbes **
Année d’inscription 1979 (3e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Tikal (ou Tik’al, selon l’orthographe maya moderne) est l'un des plus grands sites archéologiques et centres urbains de la civilisation maya précolombienne. Situé dans le département du Petén (qui constitue aujourd'hui le nord du Guatemala), le site fait partie du parc national de Tikal du Guatemala, créé le 26 mai 1955. En 1979, il a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO[2].

Tikal était la capitale d'un État conquérant, qui fut l'un des royaumes les plus puissants des anciens Mayas[3],[4]. Bien que l'architecture monumentale du site remonte jusqu’au IVe siècle av. J.-C., Tikal n’atteignit son apogée qu’au cours de la période classique (entre 200 et 900 de notre ère). À cette époque, la ville dominait politiquement, économiquement et militairement une grande partie de la région maya, tout en interagissant avec d’autres régions de toute la Mésoamérique (comme la grande métropole de Teotihuacan, dans la lointaine vallée de Mexico), et il est prouvé que Tikal fut conquise par Teotihuacan au IVe siècle de notre ère[5]. Après la fin de la période classique tardive, aucun nouveau monument important n’a été construit à Tikal, et les palais de l'élite ont été brûlés. Ces événements se sont déroulés parallèlement au déclin démographique progressif, culminant avec l'abandon du site à la fin du Xe siècle.

Tikal est l’une des grandes cités mayas des basses terres les mieux connues, grâce à la transcription d’une longue liste de rois (dont on a découvert la plupart des tombes), ainsi que par leurs sculptures monumentales, leurs temples et leurs palais[6].

  1. Martin et Grube 2000, p. 47.
  2. (en) « Tikal National Park », sur UNESCO World Heritage Centre (consulté le ).
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Sharer & Traxler 2006, p.1
  4. Hammond 2000, p. 233.
  5. Martin et Grube 2008, p. 29–32.
  6. Adams 2000, p. 34.