La transmission des phytovirus est un processus biologique nécessaire à la survie des virus végétaux. Ceux-ci sont, comme tous les virus, des parasites intracellulaires obligés qui doivent pour survivre et se reproduire infecter des cellules végétales vivantes. Ils doivent donc pouvoir se transmettre entre des plantes-hôtes qui sont immobiles et pénétrer dans les cellules végétales protégées par des parois cellulaires cellulosiques rigides.
La dissémination des phytovirus se fait de deux manières : la transmission « verticale » entre une plante infectée et sa descendance, soit par les graines, soit par multiplication végétative, et la transmission « horizontale » entre une plante infectée et d'autres plantes-hôtes de la même espèce ou d'espèces différentes, soit, cas le plus général, par l'intermédiaire de vecteurs biologiques (insectes, nématodes, etc.), soit par l'activité humaine (greffage, utilisation d'outils contaminés, inoculation mécanique à titre expérimental)[1].